Vous devez être connecté pour participer aux conversations !
Arbre

Le Temps des Rêves

Avatar de MKL MKL Mode Lecture - Citer - 14/08/2017 23:11:55

Debout, au bord du monde
Je pense à toi.
Mes yeux contemplent le vide
Le vent me pousse, me tire
Et mes pensées s’envolent

Je pense à toi qui t‘endors
Et t’envoies des songes
Je pense à toi qui cours
Et me fatigue
Et il y a toi aussi

Debout, au bord du monde
Les orteils dans le vide
Je pense à toi
Une envie de liberté m’étreint
Les idées au loin, je m’allège

Je pense à toi qui soupires en classe
Et m’estime heureux que ce soit fini
Je pense à toi qui attends à la maternité
Et souris à la pensée des joies à venir
Et il y a toujours toi

Debout, au bord du monde
Je prends une grande inspiration
Et fais un grand pas en avant
Je pense à toi
Sans avoir où tu es

Je pense à toi qui pleures sur une photo
Et recueille tes larmes
Je pense à toi qui veux une glace
Et salives en pensant à la chantilly
Et toi tu es encore là

Du bord du monde je m’éloigne
Heureux, libre, vivant
Sans attache physique
Je vagabonde sur la planète
Et je pense à toi


Mickaël Landès
Le 14/08/2017

Licence Creative Commons

Avatar de naniquolas naniquolas Mode Lecture - Citer - 30/08/2017 21:33:51

J'aime bien, j'y ai trouvé un côté un peu merveilleux, un peu farfelu. Mais je crois que la fin ne ma plaît qu'à moitié.

Avatar de Brumepin Brumepin Mode Lecture - Citer - 31/08/2017 21:50:44

J'aime beaucoup !
Les images sont très belles et le propos fort.
Merci pour ce texte.

Avatar de Maggy Maggy Mode Lecture - Citer - 17/09/2017 18:19:58

Je trouve ce texte très beau. Il m'a beaucoup plus, avec ces petites phrases refrain qui rythme le tout. Merci

Avatar de poulix poulix Mode Lecture - Citer - 19/09/2017 12:11:30

J'aime beaucoup !
Le "je pense à toi" et vu et revu en poésie mais, mon dieu, qu'il marche bien !

J'ai bien aimé cette petite ritournelle, les images simples, la distance qui n'a pas de sens, la séparation qui, par cette pensée, peut être aussi une union.

A un moment, juste, je pense que tu peux faire l'économie du "refrain" :
"Je pense à toi
Sans avoir où tu es"
Pour moi, ces deux vers ne sont pas indispensable : ils viennent expliquer ce qui est déjà compris par le lecteur.

Quant à la fin, je la trouve un peu moins forte que le reste. Peut être le côté "vagabonde sur la planète", moins "réaliste" et "ancré" que le reste ?
Peut-être faire l'économie du "Sans attache physique / Je vagabonde sur la planète". Ou bien trouver une autre formulation.

Bref : j'aime beaucoup mais je pense qu'avec un tout petit peaufinage, ce poème peut encore gagner en percussion.