figer dans la pierre
nos corps
monolithe
mourir
étouffé dans le creux de ton cou
ma chaire
collée à la tienne
jusqu'aux os
cheviller nos corps
jusqu'à s'enlacer l'âme
essorer nos cœurs
l'un contre l'autre
les mains maillées
en une dernière prière
et transmuter
goutte d'émeraude
pour abreuver notre existence
J'aime bien, la fusion est vraiment bien décrite est poussée à l'extrême. J'ai eu un peu de mal avec "jusqu'à s'enlacer l'âme" qui est plus "déjà vu", moins personnel que les autres images.
Sinon, je ne suis pas vraiment convaincu par la dernière strophe : l'idée de transmutation me plaît bien, la transformation de la matière vivante en minéral aussi (même si du coup c'est peut-être dommage de l'introduire dès la première strophe), mais l'émeraude ça peut faire un peu kitsch et "abreuver nos existences" n'évoque pas grand chose chez moi (à part une pointe de méfiance devant ce grand mot, "existence" )
Bref : j'en garde une belle impression, mais je pense que ça pourrait être encore plus réussi
PS : ma chaire -> le "e" est-il volontaire ?
Je rejoins Nani pour la dernière strophe. La phrase précédente
en une dernière prière
purrait finir le poème ou alors trouver une autre phrase de fin mais seule, pas une strophe.
Je rassemble mes poemes en ce moment, apres 5 ans de poesie , il est temps que je fasse quelque chose de tout ça ! et je me rends compte que je n'ai pas toujours repondu aux commentaires >< Ca fait bizarre de remonter 5 ans en arriere pour voir ce que j'ai partagé avec vous. Il y a des textes pour lesquels je me dis: mais comment j'ai pu ecrire ça ? En tout cas, sans le temps des reves, je pense que je n'aurais jamais pu m'aventurer dans cette longue aventure d'ecriture (qui n'est pas finie evidemment) et aujourd'hui, je ne pourrai pas me lancer dans la quete retrospective de toutce que j'ai ecris
Pour ce texte la, je me dis exactement : mais comment j'ai pu ecrire ça ? je suis entièrement d'accord avec tes remarques nani. Et effectivement, en une derniere prière pourrait etre lederniervers. Je vais retravailler. Certaines images evoquent trop de déjà vu.
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