Le Temps des Rêves

Et c'est ton rire que j'entends, et c'est ton sourire que je vois.
Ton rire, ton sourire, ces mots m'ensorcellent et m’enivrent
Ton rire, ton sourire qu'ont-t-ils donc de si mystique pour tourner en moi ainsi?
Ton rire, ton sourire, le soupir qui me manque, lyrent sur le délire des désirs, ire de l'empire des sirs aux airs de pire.
Ton rire, ton sourire, ces mots résonnent, ces mots sonnent, ces mots déchirent tous les voiles de mes vestales. Ton rire, ton sourire que je n'entends plus, que je ne vois plus, ton rire, ton sourire. Ton rire ton sourire. Je ne suis plus qu'eux je ne veux plus qu'eux je ne vibre que de leur fantôme. Je ne suis que deux toi et moi nous et eux je suis ton rire ton sourire. Les mots tournent ta bouche s'étire l'angoisse domine ces maux me minent. Ton rire s'enfonce dans mon abîme ton sourire se fait gouffre infini ces mots encore toujours ces mots.  La fête s'achève les lyres se taisent le carrousel de ton rire la manivelle de ton sourire se grippent enfin en un silence agrippent ma manche veules et rances.
Ton rire ton sourire.

Salut Sheedo,

Plus ton texte avance, et plus je l'aime !

-J'ai trouvé le tout début un peu fade, un peu "déjà vu"
-Après il y a ce passage

Je le trouve assez maladroit : la première question manque de spontanéité je trouve dans la manière dont elle est formulée, l'assonance en "ir" me semble un peu gratuite et trop insistante, et je n'ai pas accroché à l'image du voile des Vestales déchirée.

-En revanche à partir de "ton rire, ton sourire que je n'entends plus, que je ne vois plus, ton rire, ton sourire", là ça m'embarque : on retrouve les jeux de sonorités mais mieux dosés je trouve, les images s'articulent mieux et me semblent plus originales : j'ai vraiment apprécié cette partie de ton texte.

Merci pour cette lecture !

Bionjour nani,
Je suis moi-même perplexe face aux sonorités de la première partie, le but étant de proposer un rythme de lecture très lent au début qui s'accélère au fil de la réflexion comme un torrent d'idées successives provoqué par l'absence et une forme de psychose.

Bonjour Sheedo !
Je rejoins tout à fait Nanicolas. J'ai eu beaucoup de mal au début. Pour ma part, j'ai commencé à être embarqué à partir de "Ton rire, ton sourire, ces mots résonnent, ces mots sonnent, ces mots déchirent tous les voiles de mes vestales" où le rythme et les sonorités atteignent la bonne dose (et je n'ai rien contre l'image).

Par contre, en effet, le début demanderait à être retravaillé.
Puisque tu veux quelque chose de plus contemplatif, let, peut-être aller piocher vers le souvenir. Que ce que tu évoques soit plus "posé", suffira peut-être à faire une rupture de rythme ?
To be continued !