Le Temps des Rêves

Imaginez un lieu de passage,
Un lieu de convivialité comme…
Une auberge. De type espagnole.
Chacun peut y construire sa chambre.
Le tout dans un style Miyazakien.
Une auberge-château improbable.
Une auberteau ou un châterge.
Imaginez un tel lieu de chaleur et de chaos
Et ainsi vous aurez mon cœur.

Il y a des chambres et des salons
Où les gens se croisent, parlent.
Il y a des chambres utilisées souvent,
De temps en temps, rarement.
J'y gardent surtout des souvenirs.
Il y a des chambres abandonnées
Où j'attends d'y revoir quelqu'un,
Ressassant l'espoir et le passé.
Des chambres ont été détruites.
Il n'en reste qu'une porte, de guingois,
Donnant sur le néant et la tristesse.

J'aime ce lieu plus qu'étrange
Où se mêlent les gens que j'aime.
Je peux y retourner en fermant les yeux
Et en ouvrant mon cœur.
Vous pouvez venir, vous y installer
Je ne demande pas de loyer.
Il suffit d'être soit, d'avoir de l'amour,
De l'amitié et un brin de complicité.
Je veux que cette auberge grandisse,
Tisse des liens avec les autres auberges
Disséminées autour du globe

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Mickaël Landès
Le 20/12/2015

J'aime bien !
Au début je n'ai pas trop accroché au ton mais finalement je me suis laissé emporté. Je trouve toujours ton style déstabilisant avec cet aspect simple, très maîtrisé, presque didactique, mais je trouve que tu as su trouver un équilibre et assumer cette manière de s'exprimer. Merci !

Merci Nani. Voici une nouvelle mouture suite aux avis de Flora.

Imaginez un lieu de passage,
Un lieu de convivialité comme…
Une auberge. De type espagnole.
Chacun peut y construire sa chambre.
Le tout dans un style Miyazakien.
Une auberge-château improbable.
Une auberteau ou un châterge.
Imaginez un lieu de chaleur et de chaos
Et ainsi vous aurez mon cœur.

Il y a des chambres et des salons
Où les gens se croisent, parlent.
Il y a des chambres utilisées souvent,
De temps en temps, rarement.
J'y garde surtout des souvenirs.
Il y a des chambres abandonnées
Où j'attends d'y revoir quelqu'un,
Ressassant l'espoir et le passé.
Des chambres ont été détruites.
Il n'en reste qu'une porte, de guingois,
Donnant sur le néant, la tristesse.

J'aime ce lieu plus qu'étrange
Où se mêlent, croisent et échangent
Les personnes qui me tiennent au cœur.
Je peux y retourner en fermant les yeux
Et en ouvrant mon cœur.
Vous pouvez venir, vous y installer
Je ne demande pas de loyer.
Il suffit d'être soi, d'avoir de l'amour,
De l'amitié et un brin de complicité.
Je veux que cette auberge grandisse,
Tisse des liens avec les autres auberges
Disséminées autour du globe.