Sheedo
Mode Lecture -
Citer - 06/11/2015 00:17:58
Le Constat.
Je ne suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
Les domiciles se font instables, les cils se lèvent en un oscillement détestable, les conneries qu'ils déblatèrent altèrent le jugement des électeurs honnêtement intolérants, délirants dans des dictionnaires d’écœurement: dérangeant; offensant; décadent, ils n'ont que ces mots à la bouche. Une dent contre l'Art et la rage sur le fil dentaire.
À l'expo ils sont la kalash à l'épaule, voient dans de la tôle un ennemi de l'Humanité et dans le voile un tissu en Division Massive, activité neuronale lascive ils ont débranché toutes les connexions pour une intelligence en décomposition.
Ces porcins scindent la logique en penseurs de pléonasmes, prêts à baiser la liberté pour combattre une dictature, ils salissent le décor dans lequel ils dés-évoluent, se laissent aller dans leurs pensées racistes et corrompues. Des bulldogs enragés à la tête d'une meute de moutons bêlants se bavent à mort sur la gueule et se déchirent l'échine, chinent la compassion, et enchaînent la raison.
Un gosse mort au bord de l'eau fait déborder les encriers, sa côte de popularité monte en flèche pour faire de l'ombre aux starlettes délurées: il aura fallu l'odeur d'un cadavre pour que les regards ne se détournent plus.
Je ne suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
La souche est pourrie, la source est tarie, ces tarés congénitaux brandissent leurs parties génitales en signe de ralliement; se voient grandir en prônant la mort comme héritage, réduisent les Lumières à des bucherons Amazoniens. Ces cons à la bite en feu sont prêts à l'autodafé pour que le futur s'écrive à l'encre de leur foutre mal-éduqué.
Regarde ça! Les foules s'amassent au son des liasses, ils déplaceraient des montagnes pour atteindre le saint lingot d'or quitte à déposer les mines sur un ou deux morts. La Monarchie Absolue n'a pas disparu, elle n'a fait que muter en billets verts ou bleus, rougis ou jaunis par le sang des sacrifiés sur le chemin des parachutes dorés.
L'ascenseur social est déréglé, les escalators inversés: chaque pas en avant te renverra deux marches en arrière mais l'étage du restau continuera de monter. T'auras beau accélérer tu feras que t'éloigner plus vite, plus tu bosses plus tu gagnes à vouloir buter tes voisins. T'auras beau résister à cette douce tentation tu finiras quand même licencié comme à ta sortie d'études, remplacé par un gamin dans une usine Birmane, car tout le monde se doit de participer à la mort de l'Humanité. Y a pas d'âge pour les liberticides, y en a pas non plus pour les suicides. On est passés des Lumières aux illuminés éclairés par des tas d'or.
Je complète cette prose chaque jour un peu plus, au dernier jour elle se nommera “Le Constat”. Et ils me devront une vie.
Je suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
Je ne suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
Les domiciles se font instables, les cils se lèvent en un oscillement détestable, les conneries qu'ils déblatèrent altèrent le jugement des électeurs honnêtement intolérants, délirants dans des dictionnaires d’écœurement: dérangeant; offensant; décadent, ils n'ont que ces mots à la bouche. Une dent contre l'Art et la rage sur le fil dentaire.
À l'expo ils sont la kalash à l'épaule, voient dans de la tôle un ennemi de l'Humanité et dans le voile un tissu en Division Massive, activité neuronale lascive ils ont débranché toutes les connexions pour une intelligence en décomposition.
Ces porcins scindent la logique en penseurs de pléonasmes, prêts à baiser la liberté pour combattre une dictature, ils salissent le décor dans lequel ils dés-évoluent, se laissent aller dans leurs pensées racistes et corrompues. Des bulldogs enragés à la tête d'une meute de moutons bêlants se bavent à mort sur la gueule et se déchirent l'échine, chinent la compassion, et enchaînent la raison.
Un gosse mort au bord de l'eau fait déborder les encriers, sa côte de popularité monte en flèche pour faire de l'ombre aux starlettes délurées: il aura fallu l'odeur d'un cadavre pour que les regards ne se détournent plus.
Je ne suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
La souche est pourrie, la source est tarie, ces tarés congénitaux brandissent leurs parties génitales en signe de ralliement; se voient grandir en prônant la mort comme héritage, réduisent les Lumières à des bucherons Amazoniens. Ces cons à la bite en feu sont prêts à l'autodafé pour que le futur s'écrive à l'encre de leur foutre mal-éduqué.
Regarde ça! Les foules s'amassent au son des liasses, ils déplaceraient des montagnes pour atteindre le saint lingot d'or quitte à déposer les mines sur un ou deux morts. La Monarchie Absolue n'a pas disparu, elle n'a fait que muter en billets verts ou bleus, rougis ou jaunis par le sang des sacrifiés sur le chemin des parachutes dorés.
L'ascenseur social est déréglé, les escalators inversés: chaque pas en avant te renverra deux marches en arrière mais l'étage du restau continuera de monter. T'auras beau accélérer tu feras que t'éloigner plus vite, plus tu bosses plus tu gagnes à vouloir buter tes voisins. T'auras beau résister à cette douce tentation tu finiras quand même licencié comme à ta sortie d'études, remplacé par un gamin dans une usine Birmane, car tout le monde se doit de participer à la mort de l'Humanité. Y a pas d'âge pour les liberticides, y en a pas non plus pour les suicides. On est passés des Lumières aux illuminés éclairés par des tas d'or.
Je complète cette prose chaque jour un peu plus, au dernier jour elle se nommera “Le Constat”. Et ils me devront une vie.
Je suis plus aveugle, mais je voudrai être sourd.
