Hedera
Mode Lecture -
Citer - 07/08/2015 23:56:00
Objectif : prendre un texte ( de préférence "sérieux" ) et le réécrire. C'est un excellent défouloir !
Le texte réécrit ( ici la contrainte a été de partir de la même idée mais de modifier le registre de langue ). On constate au passage que le sens en est... un peu affecté ^^.
Je t'aime pas parce t'as jamais su épeler "peigne", ni parce que tu peux toucher tes orteils sans plier les genoux. Et pour tes mains baladeuses, tes yeux de binoclard et ta peau de roux qui crame au soleil, on repassera.
Je ne t'aime pas quand tu rigoles ( t'as un humour de merde) ni quand tu jardines (parce que t'oublie à chaque fois de mettre tes foutus gants) ni quand tu fais le con (parce que, te connaissant, ça a deux chances sur trois de finir à l'hosto).
Je ne t'aime pas non plus quand tu viens te coller contre moi en dormant – déjà qu'on sue comme des cochons dans ce plumard, je vois pas l'intérêt. En plus, tu ronfles.
Non. Je t'aime quand tu te casses et que tu me laisses tranquille.
Essayez, c'est très amusant...
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Le texte d'origine :
Je ne t'aime pas pour tes cheveux qui se mêlent aux miens ni pour ton dos blanc et souple. Je ne t'aime ni pour les nuances de tes yeux, ni pour les rousseurs sur tes joues, ni même pour tes mains qui me connaissent tant.
Je ne t'aime pas pour ton rire d'enfant, ni pour le cal au creux de tes paumes, ni pour toutes ces cicatrices que je saurais replacer, cette nuit, juste avec mes lèvres.
Je ne t'aime pas parce que tu dors dans mon lit et que tu m'y tiens chaud, ni parce que chaque soir je cherche ton étreinte.
Je t'aime parce que tu m’apportes dans ton manteau l'odeur du vent, et sur tes joues glacées le souvenir du dehors.
Je ne t'aime pas pour tes cheveux qui se mêlent aux miens ni pour ton dos blanc et souple. Je ne t'aime ni pour les nuances de tes yeux, ni pour les rousseurs sur tes joues, ni même pour tes mains qui me connaissent tant.
Je ne t'aime pas pour ton rire d'enfant, ni pour le cal au creux de tes paumes, ni pour toutes ces cicatrices que je saurais replacer, cette nuit, juste avec mes lèvres.
Je ne t'aime pas parce que tu dors dans mon lit et que tu m'y tiens chaud, ni parce que chaque soir je cherche ton étreinte.
Je t'aime parce que tu m’apportes dans ton manteau l'odeur du vent, et sur tes joues glacées le souvenir du dehors.
Le texte réécrit ( ici la contrainte a été de partir de la même idée mais de modifier le registre de langue ). On constate au passage que le sens en est... un peu affecté ^^.
Je t'aime pas parce t'as jamais su épeler "peigne", ni parce que tu peux toucher tes orteils sans plier les genoux. Et pour tes mains baladeuses, tes yeux de binoclard et ta peau de roux qui crame au soleil, on repassera.
Je ne t'aime pas quand tu rigoles ( t'as un humour de merde) ni quand tu jardines (parce que t'oublie à chaque fois de mettre tes foutus gants) ni quand tu fais le con (parce que, te connaissant, ça a deux chances sur trois de finir à l'hosto).
Je ne t'aime pas non plus quand tu viens te coller contre moi en dormant – déjà qu'on sue comme des cochons dans ce plumard, je vois pas l'intérêt. En plus, tu ronfles.
Non. Je t'aime quand tu te casses et que tu me laisses tranquille.
Essayez, c'est très amusant...
