Le Temps des Rêves

Les ibis se posaient
Sur la cime des cyprès,
Et le Terral aussi chaud
Que le désert
Ecrasait l'atmosphère
Comme les nuages ensevelissent l'horizon.

Il y avait aussi
Les pluies chaudes des orages
Qui frappaient la grande plaine
Et les soleils blafards,
Ils reluisaient
Sur les neiges éternelles de nos contemplations.

Je ne sais pas trop quoi en penser. C'est joli, mais j'ai l'impression que tu devrais ou bien développer, pour mieux épaissir ton paysage, lui donner plus de consistance, ou bien au contraire synthétiser pour donner plus de poids à tes mots. Mais là, j'ai l'impression d'être dans un entre deux. J'en attends plus, ou alors je veux plus d'intensité.
L'image qui se forme dans mon esprit est celle du Kilimandjaro, mais je ne sais pas dans quelle mesure c'est toi qui l'y a mise, ou mon imagination.

J'aime tout particulièrement le dernier vers(peut-être pour son mélange concret-abstrait), et c'est lui qui me fait dire, en particulier, qu'il y a plus à dire, qu'il manque quelque chose. J'ai l'impression qu'il est plus une introduction qu'une conclusion...

Et sinon, c'est quoi un Terral ?

Le Terral est un vent du Sahara qui traverse la méditerranée et qui souffle en Andalousie.
C'est un vent chaud, parfois brûlant. J'ai pu en faire l'expérience en passant quelques jours à Malaga.

Si tu parles espagnol, voici un lien qui t'en diras plus :
https://es.wikipedia.org/wiki/Terral

merci mon Robert ne connaissait pas, j'avais cherché un peu (trop) vite sur le web en vain.