Le Temps des Rêves

À M.

Lève les yeux, et regarde.
Le monde vit au ras du sol,
Son horizon se bouche à chaque coin de rue,
Les hommes passent, pensent et disparaissent,
Mais le ciel ; le ciel t'offre l'infini.
Marche droit, regarde devant pour ne heurter personne,
Mais au premier espace lève les yeux, et admire.
L'humanité monte vers le ciel,
Elle s'entasse dans des œuvres d'art,
De béton, de verre et d'acier,
Qui la font s'approcher des nuages.
Le monde est triste au ras du sol,
Les regards s'évitent, les rêves s'effritent,
L'amour percute et souvent, il blesse.
Alors lève les yeux au ciel, et regarde :
C'est l'infini qui commence.

j'aime beaucoup ! Une bonne dose de nostalgie, une pincée de résignation, mais toujours de l'espoir...

J'aime beaucoup aussi. Je le trouve très oral, il est facile d'imaginer une voix en train de le déclamer, les ruptures donnent un bon rythme.

Du grand Eranéon, profond, sensible, touchant avec une petite pointe positive qui fait que l'on tangue sans cesse entre nos émotions

J'aime beaucoup, c'est différent des visions habituelles. L'oeuvre d'art pour les gratte-ciel par exemple. Moi j'y vois totalement l'inverse et ton poème me prouve que mon regard peut changer. Merci (:

L'infini de l'espoir! Un poème très parlant. J'aime!

tiens, ce poème était encore dans mes non-lus . et j'aime toujours autant