Un ptit poème écrit il y a déjà quelques mois et que je viens de retrouver ^^.
Je sais bien qu'il n'y a plus d'espoir. Qu'on va tous crever avant qu'il soit trop tard. On a le choix, c'est déjà ça. Les radiations, les tsunamis, les typhons ou l'asphyxie.
Mais ai-je encore le droit de sourire quand il fait soleil ? Ou m'en veut-on déjà de crier que la vie est belle ?
Voilà, il faut que je vous dise. J'aime les cerises cueillies sur la pointe des pieds, les framboises achetées en hiver, le chocolat au lait quand je suis un peu triste, les manèges vides et remplis de lumière.
Je sais bien que tout se termine. Que l'amour n'est qu'un feu de paille qui brille et vous brûle les pupilles. Que les repères ont disparu et qu'on se cherche et qu'on se tue.
Mais ai-je le droit d'aimer, de rêver en silence ? D'oser tendre la main quand je sens l'évidence ? Ou bien faut-il nier et laisser dériver ?
Je pense à lui et lui parle souvent. Je pense à elle, aussi, parfois. J'ai des vagues sous la peau quand je les sens venir et la grande marée quand je les vois partir.
Je sais bien qu'il faudrait se taire. Arrêter de parler pour essayer d'agir. Que ce poème n'est rien qu'un ramassis de mots enfilés l'un sur l'autre par des doigts malhabiles.
Mais ai-je le droit d'être inutile ? D'écrire pour moi quelques sottises. Et de laisser les mots glisser, danser, se répandre et se tromper ?
Être heureux, déprimer, aimer, se rattraper. Sourire à l'envers, pleurer, oublier et se défaire.
Aligner les non-sens, parler comme un ruisseau, voir le feu d'artifice dans la bombe atomique et la force du monde dans le prochain séisme.
J'aime beaucoup ! Ce que tu exprime, je pense qu'on l'a tous ressenti à un moment ou un autre. J'aime le questionnement sur la légitimité d'être léger, de faire son p'tit bout de chemin même si tout se casse la gueule autour...
Peut-être que justement, le ton du texte pourrait être un peu plus léger par moments, un peu moins mélo même si tu as déjà plutôt bien évité ce piège.
Par contre, la dernière phrase ne me plaît pas, dommage...
il y a un moment j'ai pensé à cela: (dsl qualité sonore pas top).
La petite phrase de fin fait trop gentillet/pâquerette à mon goût. Finir sur une envolée faites de successions ça peut le faire.
J'ai adoré ! Nani a déjà pas mal résumé ma pensée : cela me parle beaucoup. Je suis d'accord, tu a évité en général le piège du mélo mais il y a en a quelques pointes difficiles à cibler vraiment mais que tu pourrais peut-être atténuer encore plus, sauf si bien sûr le mélo est une tonalité secondaire volontaire de ce texte, mais je n'en avais pas vraiment l'impression.
Pour la fin, je n'aime pas non plus la dernière phrase. Mais pourquoi ne pas finir sur la dernière phrase en la détahant du reste ? C'est le fait qu'elle soit collée au reste qui donne l'impression de s'arrêter trop brusquement, je trouve... Mais c'est une simple suggestion...
Pourquoi ne pas finir sur la phrase d'avant (celle qui finit par séisme) en la détachant ? Pareillement, j'aime beaucoup ce texte, et je trouve que tu as plutôt bien réussit à éviter le piège mélo. Et je pense que la réponse à ce texte est dans ses questions mêmes ...
Comme je ne sais pas trop si le texte a été encore modifié ou pas je dirais juste que j'aime bien cette version la fin ne me choque pas bien au contraire !
Héhé ^^. Oui, le texte a été modifié avant ton commentaire Kite. C'était un test.
Contente de voir que, peut-être, cette fin s'est enfin décidée à être correcte ^^
Pour ce qui est du mélo éventuellement en trop, je vais voir mais je ne vois pas trop ce que je pourrais faire. Et puis l'énergie qui se dégage de ce texte n'est pas larmoyante donc je pense plutôt laisser comme ça.
Je pense comme tout ce qui a été dit au dessus donc je le répéterais pas ^^
j'ajoute :''Que ce poème n'est rien qu'un ramassis de mots enfilés l'un sur l'autre par des doigts malhabiles.'' tu nous sors un peu de l'illusion poétique du texte à ce moment là je trouve car tu nous renvois à son auteur qui se lamente de sa 'nullité'. Ca fait parti du mélo en trop je trouve. De plus, tu forces un peu le lecteur à penser ça. or s'il aimait ton texte, il a envie de dire 'mais non c'est bien !' d'un côté ça va dans le sens du poème qui prouve du coup qu'en effet on peut être léger sans être inconscient de sujets difficiles, et d'un autre côté moi je l'ai reçu au premier degré et je trouve que tu abordes avec intelligences les sujets que tu as choisis seulement cette phrase vient me faire penser que tu n'es pas sûre de toi et ça peut faire tomber ton argumentaire à l'eau. En gros c'est 50/50 ^^ (je sais pas si c'était très clair ^^)
poulix
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Citer - 22/03/2014 11:26:57
