Le Temps des Rêves

Je t'ai vu t 'envoler
vers un monde parallèle
le cœur tout affolé
des larmes au creux des ailes

silhouette lumineuse
parmi les projecteurs
tu la jouais meneuse
taclant les détracteurs

Un sourire enjôleur
sur ton visage osé
enflammait ta pâleur
de frêle jeune fille posée

sur l'écran animé
tu évolue sans cesse
survolant les sommets
touchante de hardiesse

J'aime vraiment beaucoup ! Surtout les deux premières strophes. En revanche, la dernière m'a un peu moins plu. Je crois que je n'aime pas le "sans cesse" après "tu évolues".

"une sourire enjôleur sur ton visage osé" --> j'aime beaucoup l'utilisation de l'adjectif "osé" pour le visage alors qu'on l'aurait plus associé au sourire. Je crois que cette figure de style à un nom...
Le dernier vers de la troisième strophe m'a paru un peu long et difficile à prononcer.

Merci pour ce texte !

Je rejoins Nani pour dire que j'aime beaucoup ce poème.

La figure de style... c'est un Hypallage si je ne m'abuse ("il marchait obscur dans la nuit solitaire" étant l'exemple qu'on nous sort à toutes les sauces ^^)
Je suis assez d'accord avec nani pour le dernier vers de la troisième strophe même si ça ne m'a pas profondément gêné.

Je reste toujours un tout petit peu sur ma faim à la fin de tes poèmes. Tu nous emmènes tellement loin que ça se finit toujours trop brutalement. Mais c'est peut-être ce qui en fait le charme.

Mais vraiment, tes poèmes ont cette teinte bien particulière, cette douceur triste, qui te sont bien propres. C'est un délice.

Ce texte m'a extrêmement touché. Le fameux vers relevé par Nani et Poulix ne m'a pas du tout gêné car selon le ton employé (je l'ai fait à voix haute de différentes façons) il passe tout seul. Évidemment sur de retransmettre ceci par écrit. Je les rejoins en revanche sur la chute qui déstabilise un poil trop à mon goût.
Et comme dirait l'Âne : je la veux encore!! (la = ta poésie ici)

merci pour vos commentaires ! Je comprend bien pour le ver que vous avez relevé comme je lis rarement pour ne pas dire jamais (il ne faut jamais dire jamais ) à haute voix.
Pas de souci je vais rester en tant que veilleur sur le navire !

J'adore l'ambiance de tes textes, les images qui se télescopent. Je crois que nous laisser sur notre faim n'enlève rien au charme, bien au contraire, comme si on avait un bref accès à ton univers, une petite fenêtre atteinte sur un ballon sauteur (oui, bon, je suis fatiguée), avant de retomber, pleins de l'envie d'en lire encore.

Fatigue ou pas, l'image de la fenêtre est tout à fait l'effet que me fait ce texte, plein de sensations, d'images, et d'associations de mots, merci !