Sheedo Mode Lecture - Citer - 28/01/2012 19:06:17
Spoiler - Afficher
Contre le mur sur la droite, une petite commode victorienne croulant sous la poussière et quelques toiles d'araignée, au centre, un tapis usé et dévoré par les mites et contre le mur face à la commode, un lit à baldaquin... laissant présager que des cafards y ont élu domicile. Le lit semble avoir été fait il y a quelques heures mais les draps sont sales et tâchés. Les rideaux aux fenêtres devaient être blancs à l'origine, pourtant ils arboraient une teinte jaunâtre étonnante et c'est à peine si l'on distingue le jardin à travers la salissure des vitres. Jardin qui d'ici semble totalement mort tant les silhouettes des statues disparaissent dans les ténèbres nocturnes, un jardin à peine éclairé et divisé par des parterres de fleurs vides.
L'insupportable voix grinçante de l'hôte m'invitait à installer mes affaires et me préparer pour le dîner.
Pourquoi avais-je accepté cette invitation? Moi, le citadin, se retrouvait à la cambrousse loin de son mignonnet appartement et de son design rétro-futuriste, loin de son confort et surtout, loin de sa famille... quoique le dernier point reste discutable. En effet après 10 ans de mariage, Eric Stockes, jeune journaliste de trente-deux ans et travaillant pour le New-York Times, se voyait séparé de ses enfants et de son argent durement gagné par sa grognasse de femme qui partait se faire sauter par un certains "Georges"... Sur ce coup j'aurai du écouter ma mère.
Toujours est-il que je me retrouvait dans cette chambre. invité par un soit-disant baron: "Mon Seigneur Leblanc", propriétaire de cette demeure quelques peu lugubre. Était-il au courant que son laquais s'en servait de pensionnat pour insectes? Je ne sais, mais j'ai senti le scoop lorsqu'il m'a appelé. J'ai le nez pour ça.
-Monsieur, veuillez vous presser, vous êtes attendu.
Seconde tentative.
La chambre où mon hôte me conduit est lugubre et l'on peut facilement comprendre que le ménage n'est pas compris dans le service de chambre. À peine arrivé au pas de la porte, je ne peux retenir un haut-le-cœur: une odeur immonde de moisi règne dans la pièce.
Contre le mur sur la droite, une petite commode victorienne croulant sous la poussière et quelques toiles d'araignée, au centre, un tapis usé et dévoré par les mites et contre le mur face à la commode, un lit à baldaquin... laissant présager que des cafards y ont élu domicile. Le lit semble avoir été fait il y a quelques heures mais les draps sont sales et tâchés. Les rideaux aux fenêtres doivent être blancs normalement, pourtant ils arborent une teinte jaunâtre étonnante et c'est à peine si l'on distingue le jardin à travers la salissure des vitres. Jardin qui d'ici semble totalement mort tant les silhouettes des statues disparaissent dans les ténèbres nocturnes, un jardin à peine éclairé et divisé par des parterres de fleurs vides.
L'insupportable voix grinçante de l'hôte m'invite alors à installer mes affaires et me préparer pour le dîner.
Pourquoi avais-je accepté cette invitation? Moi, le citadin, se retrouvait à la cambrousse loin de son mignonnet appartement et de son design rétro-futuriste, loin de son confort et surtout, loin de sa famille... quoique le dernier point reste discutable. En effet après 10 ans de mariage, Eric Stockes, jeune journaliste de trente-deux ans et travaillant pour le New-York Times, se voyait séparé de ses enfants et de son argent durement gagné par son ex femme qui partait dans les bras d'un certains "Georges"... Sur ce coup, j'aurais du écouter ma mère.
Toujours est-il que je me retrouvais dans cette chambre. Invité par un soit-disant baron: "Mon Seigneur Leblanc", propriétaire de cette demeure quelque peu lugubre. Était-il au courant que son laquais s'en servait de pensionnat pour insectes? Je ne sais. Mais j'ai senti le scoop lorsqu'il m'a appelé. J'ai le nez pour ça.
-Monsieur, veuillez vous presser, vous êtes attendu.
J'ai modifié un peu le texte en le postant en supprimant certains passages un peu lourds et en corrigeant les erreurs de français.