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Couvert des couleurs du chagrin
Que l'automne laisse à la nature,
Il voilait la terre d'une ombre
Immobile au centre des plaines.
Le tronc blessé par les âges
Est surmonté d'une main de feu,
Présentant au regard, le bronze
Et l'ocre, purs fruits de vieillesse.
Ses feuilles sans peine s'unissent au vent,
Larmes écrasées par les cieux gris.
Aidées du temps et de ses armes,
Elles emportent son coeur à jamais.
Réécriture:
La main d'ocre
Un tronc blessé par les âges
Et surmonté d'une main de feu
Présente aux regards avides
L'ambre et l'ocre d'un automne naissant.
Ses feuilles rougies au clair de lune
Flambeaux d'un idéal taciturne
Voilaient de leur ombre immobile
Le chemin du centre des plaines.
Celles-ci s'unissent au vent,
Lambeaux de peau qui s 'effritent,
Animées par le joug du temps,
Emportées au-delà des champs.
Tu as déjà écrit "nature" au vers 2. Je trouverai autre chose ...
Et l'ocre de la nature vieillie.
Peut être ce vers est-il à retravailler. Trop "banal" par rapport au reste du texte. Feu, bronze, ocre ... "or" commence peut être à faire trop ...
Le vent emporte les feuilles d'or
Argh ! A mes yeux, le temps du verbe a cassé toute la chute ! (au niveau sonorité davantage qu'au niveau sens)
Pétrifiaient son corps à jamais.
Sinon, le reste, j'aime bien ! (c'est si dur que ça de faire des compliments ?
)
En fait j'ai écrit ce poème totalement autrement que ce que je fais d'habitude. On m'a demandé de faire un poème à partir de la peinture d'un arbre en forme de main. C'était pas simple je dois dire... (pour moi.)
Je vais le retravailler dès que je pourrais.
Et d'abord je fais des compliment naturellement. Moi.
x)
Le problème quand tu commentes beaucoup, c'est que tu es de plus en plus efficace dans la traque des "ptites bêtes" comme dit poulix mais que du coup tu en oublies de dire que tu aimes le texte
En ce qui concerne la main, ce n'est pas choquant, cela dit c'est vrai qu'on se demande un peu ce qu'elle fait là. Mais comme la poésie est le royaume des métaphores ...
Je pense que si tu mettais ce poème en regard avec l'illustration dont tu t'es inspiré, il prendrait peut être un sens nouveau pour le lecteur.
Justement, je n'ai pas vu l'illustration.
(je chipote mais ça serait bien si on pouvait avoir les deux versions sous le nez
)
Version précédente:
Couvert des couleurs du chagrin
Que l'automne laisse à la nature,
Il voilait la terre d'une ombre
Immobile au centre des plaines.
Le tronc blessé par les âges
Est surmonté d'une main de feu,
Présentant au regard, le bronze
Et l'ocre de la nature vieillie.
Le vent emporte les feuilles d'or,
Larmes écrasées par les cieux gris
Alors que le temps et ses armes;
Pétrifiaient son corps à jamais.
Tu as relu en lançant la musique que j'ai proposée en même temps?
Oui, ça va tout à fait avec, je trouve
Après re-re-re-lecture (^^) je me demande si "purs fruits de vieillesse" ça fait pas un peu "pur produit issu du terroir"
C'est ton point de vue! xD
J'adore l'idée de "la main d'ocre"...