Voir une nouvelle fois ses bras ballants;
Rester spectateur de sa lente torpeur;
Assister, impuissant à la chute du temps
Et partir en voyant venir son heure.
Des yeux vidés de vie, fatigués par le jour
La peau brûlée par le soleil des amours
Des cheveux déteints par la mort de minuit
Telle la vie emportée dans les ombres de la nuit.
Il n'est plus de musique, il n'est plus de tragique.
Il n'est plus d'entrain, il n'est plus de destin.
Seul le silence des défunts renaît en son sein.
D'une lueur argentée aux traits magnifiques
La prison de ses sens disparaît dans ses cendres
Les maîtres des cieux n'ont plus qu'à descendre.
Coquille : "lente torpeur"
Allitération difficile à prononcer : "La prison de ses sens disparaît dans ses cendres"
J'aime beaucoup la troisième strophe, autant par ses images que par son rythme.
Sinon, je dois avouer que je n'ai pas été touchée plus que ça (bon ça, ce sont des histoires d'univers, est-ce qu'on y peut grand chose ? ^^)
Et j'ai trouvé certaines images un peu "déjà vues" ...
Je vais aller de ce pas lire d'autres textes de ta plume !
Oups! Désolé pour la faute d’inattention!
En général ce genre d'allitération est volontaire dans mes poèmes, c'est une sorte de jeu de prononciation que j'utilise très souvent.
je n'ai pas trop accroché car tu mets en place un univers mais que tu ne nous pousses pas assez dedans. Pourtant il a quelque chose qui me plait ce texte mais de façon indéfinissable mais pas bouleversant.
C'est amusant, la première phrase m'a complètement transportée, mais c'est vrai qu'après je suis resté à la surface j'ai l'impression. Enfin, à l'habitude, très joli et rafraîchissant!
La forme colle bien avec le fond, on sent une monotonie, une lassitude... Problème de rythme je trouve avec le dernier vers de chaque strophe, sauf pour la première.
Intéressant à retravailler...
J'adore la première strophe et le premier vers de la troisième strophe que j'aime. Sinon, pour le reste, je ne me sens pas assez transportée.