Nous sommes nombreux
Connus ou non
Un même geste
J’écris…en vain
Je couche des mots
Sur un papier
Qui n’a rien demandé
Sentiments d’encre
Sur cœur vierge
Je lâche mes maux
Sur un écran
Mais aussi dans le vent
Sensations âcres
Laissées sur la berge
L’écrit est vain
Certes libérateur
Nullement libéré
Tant qu’il reste pour soi
J’ai su le partager
Lui qui restait bloqué en moi
Avec son air moqueur
Cet écrit est mien
Pour en faire le vôtre
Mickaël Landès
Le 20 mars 2012
Merci pour la correction des accents, je me penche sur le reste de ton comm un peu plus tard.
J'ai bien aimé, même si je n'ai pas été complètement transporté non plus.
"Sentiments d’encre
Sur cœur vierge
Je lâche mes maux
Sur un écran
Mais aussi dans le vent"
Je crois que c'est cette partie que j'ai le moins aimé. "Sentiments" c'est un peu commun et pareil pour le coeur du coup ça me plait mais ça ne me surprend pas assez pour m'accrocher, malgré la métaphore de l'encre sur la feuille blanche.
Je suis contre la proposition de Che de rajouter "vain" dans "cet écrit est mien : deux fois ce jeu de mots ça passe plutôt bien mais à la fin ça ferait vraiment lourd à mon avis.
Amusant, t'as pas utilisé une seule fois : "l'écrit vainc"...
Je trouverais presque ça dommage, de ne pas utiliser le couple opposé vain / vainc ^^
J'ai trouvé ça facile à lire et fort sympathique,
mais j'approuve ce qu'a commencé à dire le lapin: ça manque un peu de richesse! Tu nous a habitué à plus tort-esprit (dans le bon sens du terme ^^).
Mais faut pas que ça devienne un tord-dû!! Non mais ^^
J'aime beaucoup l'idée du thème et les jeux de mots mais je n'ai pas réussi à entrer dans ton texte. Contrairement à tes autres poèmes, la brièveté des vers me gêne dans celui-ci, comme si chacun était un début d'idée mais que tu t'étais interrompu au milieu de ta phrase...
Certes libérateur
Nullement libéré
Tant qu’il reste pour soi
J’ai su le partager
Lui qui restait bloqué en moi
Avec son air moqueur
Ce passage est mon préféré (c'est vrai, tout le monde dit le passage qu'il n'aime pas^^). Avec peut-être un petit bémol pour les deux premier vers : certes et nullement font un peu trop copie de français à mon goût quand ils sont employés dans des groupes si courts.
Je rejoins les autres, j'ai bien aimé l'idée, mais ça ne m'a pas transporté, je n'ai pas trouvé ça à la hauteur de certains autres de tes textes
Mon passage préféré :
Je couche des mots
Sur un papier
Qui n’a rien demandé