Wensaïlie Mode Lecture - Citer - 12/01/2012 18:13:58
On s'est sûrement tous retrouvé un jour au bord du précipice, et peut-être même plusieurs fois. Dans ces cas là, je pense qu'il faut trouver une ligne de conduite. Ici, on philosophe pas et j'ai déjà développé ma théorie du modèle ailleurs. Mais en attendant, certaines chansons ont pour ma part façonnée ma façon de voir le monde, et m'ont aidé à devenir celle que je suis (qu'on n'accuse pas les chansons pour ça ! :p).
D'abord, celle-ci:
Che, j'aurais pu écrire un poème, mais, vraiment, il a tout dit pour moi, et je suis vraiment sincère:
Tu es de ma famille
quand c'est a toi que je pense
je suis loin de tes mains
loin de toi loin des tiens
mais tous ça n'a pas d'importance
j'connais pas ta maison
ni ta ville, ni ton nom
pauvre riche ou batard
blanc tout noir ou bizare
je reconnais ton regard
et tu cherches une images
et tu cherches un endroit
où je dérive parfois
tu es de ma famille
de mon ordre et de mon rang
celle que j'ai choisie,
ceeel que je ressens
dans cette armée de simples gens
tu es de ma famille
bien plus que celle du sang
des poignées de secondes
dans cet étrange monde
qu'il te protège s'il entend
tu sais pas bien où tu vas
ni bien comment ni pourquoi
tu crois pas a grand chose
ni tout gris ni tout rose
mais ce que tu crois, c'est à toi
t'es du parti des perdants
consciemment, viscéralement
et tu regardes en bas
mais tu tomberas pas
tant qu 'on aura besoin de toi
et tu prends les bonheurs
comme grains de raisin
petits bouts de petits riens
tu es de ma famille, tu es de ma famille
du même rang, du même vent
tu es de ma famille, tu es de ma famille
même habitant du même temps
tu es de ma famille, tu es de ma famille
croisons nos vies de temps en temps
JJG
ensuite, celle-ci, et encore une fois, je suis sincère:
C'est a chance
Et solitaire aussi
Il te faudra gagner pouce à pouce
Les oublis de la vie
Oh, tu seras jamais la reine du bal
Vers qui se tournent les yeux éblouis
Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes
Puisque tu n'es pas née jolie
Il faudra que tu apprennes
A perdre, à encaisser
Tout ce que le sort ne t'a pas donné
Tu le prendras toi-même
Oh, rien ne sera jamais facile
Il y aura des moments maudits
Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
Et toi seule en sauras le prix
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
Toi, t'es pas très catholique
Et t'as une drôle de peau
Chez toi, les fées soi-disant magiques
Ont loupé ton berceau
Oh, tu seras sûrement jamais notaire
Pas de privilège hérité
Et si t'as pas les papiers pour être fonctionnaire
Tout seul, apprends à fonctionner
C'est ta chance, ta force, ta dissonance
Faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence
C'est ta chance, pas le choix
C'est ta chance, ta source, ta dissidence
Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'evidence
Ta puissance naîtra là
C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
et enfin:
Chanter (mais pour nous -moi en tout cas, on peut remplacer par écrire ^^)
Pour bercer un enfant, chanter...
Pour pouvoir dire "Je t'aime..."
Mais chanter tout le temps...
Pour implorer le ciel ensemble,
En une seule et même église,
Retrouver l'essentiel... et faire...
Que les silences se brisent...
En haut des barricades,
Les pieds et poings liés,
Couvrant les fusillades,
Chanter sans s'arrêter...
Et faire s'unir nos voix,
Autour du vin qui ennivre,
Chanter quelqu'un qui s'en va,
Pour ne pas cesser de vivre...
Quelqu'un qui s'en va
Pour ne pas cesser de vivre...
Chanter,
Celui qui vient au monde...l'aimer...
Ne lui apprendre que l'Amour,
En ne formant qu'une même ronde,
Chanter encore et toujours...
Un nouveau jour vient d'éclore...
Pouvoir encore s'en emerveiller,
Chanter malgré tout toujours plus fort...
Ne plus faire que chanter...
Et faire s'unir nos voix,
Autour du vin qui ennivre,
Chanter quelqu'un qui s'en va,
Pour ne pas cesser de vivre...
Oohhooohoo
Je ne sais faire que Chanter,
Pour quelqu'un qui s'en va
Pour ne pas cesser de vivre...
Chanter,
Pour oublier ses peines.
Pour bercer un enfant... chanter...
Pour pouvoir dire "je t'aime !"
Chanter tout le temps
En haut des barricades,
Les pieds et poings liés,
Couvrant les fusillades,
Chanter sans s'arrêter...
Et faire s'unir nos voix,
Autour du vin qui ennivre,
Chanter quelqu'un qui s'en va,
Pour ne pas cesser de vivre...
Ohooo
Je ne sais faire que chanter
Pour quelqu'un qui s'en va
Pour ne pas cesser de vivre... "
F. Pagny