Dépôts des roseaux, naufragés du cœur
Enclos des hérauts sans honnêtes malheur.
Les corps humanoïdes silhouettes sans être
S'échouaient sur le flan des montagnes d'antan.
Des embarcations s'échappe la brume
Des raisons sans passions ni horizons.
Cléopâtre enivrante du César rougeoyant
L'océan les épies de son regard contrits.
Les carcasses emportées forment une gigue
En do, laurier des infortunes de leurs fardeaux .
En ce moment où je rattrape tout mon retard au rayon "poésie", je me rends vraiment compte des styles de chacun. C'est absolument génial comment on entre à chaque fois dans un univers différent, on y revient, on en découvre un autre. On pourrait ne pas écrire nos pseudos qu'on en découvrirait quand même l'auteur.
Bon, donc, la plume de Shaideath, as usual
Ha ha ha!!! Moi je m'attendais à un truc Robinson et je découvre ce poème, tout en le lisant je me retiens de rire en pensant à Lune, écoutant "Into the West" et lisant cela... sans trop vouloir m'avancer (de peur d'avoir l'air ridicule) je dirais que c'est une histoire de bateau partant à l'horizon, de brume, de voyageurs "humanoïdes" (autrement dit on peut largement interpréter leur caractéristiques physiques et morales... ) bref. Ce qui lui a plu, tout /D .
Et, je pense que tu as presque raison Lune, on pourrait faire ça, sauf que je ne suis pas certaine de reconnaître mes poèmes...
Et bien ma chère Wen, non je n'étais pas en mode "The ships have come to carry you home" mais puisque tu le dis ...
J'adore vraiment ces vers ...
Des embarcations s'échappe la brume
Des raisons sans passions ni horizons.
Non, mais c'est devenu tellement naturel que s'en est inconscient ^^
Oui tu as sans doute raison ^^