Au fil du temps, tu auras regardé par toutes les fenêtres,
Tu auras admiré tous les horizons,
Cette esplanade sera ta grande maison.
Dans ton jardin, les arbres seront de béton et de verre,
Hauts et massifs tels des chênes centenaires.
Promets-moi que je ne vais jamais courir,
Dans les couloirs du métro.
Promets-moi que lorsque mes yeux n'auront plus,
Qu'un mur noir, qu'un sombre couloir à regarder,
Tu m'apparaîtras, et me fera plonger,
Dans un bain de bonheur au milieu de la foule.
Ceci est ton histoire, je ne peux y entrer,
Je ne te promets rien.
Je ne suis pas prête, nos vies sont trop distinctes,
Profite de ta vie, ne me laisse pas tout gâcher.
Et lorsque viendra l'heure où elles seront éteintes,
C'est ton amie, tu sais, qui rallumera tes lumières.
Je trouve ça très beau et touchant
Aaaaaaaah j'ai failli rater un poème d'Era!
Je trouve aussi ça beau, même si j'ai eu un peu de mal. J'aime beaucoup la première strophe, puis la deuxième mais dans un autre registre, et la troisième, est-ce une deuxième voix qui parle? J'ai eu l'impression de deux ( voir trois) personnages. Mais j'aime beaucoup la projection futuriste de ce poème.
Il y a deux voix en fait. L'échange est inégal, puisque la première et la dernière strophe participent d'une voix, alors que l'autre n'a que la seconde.
Ha... moi j'avais vu deux voix: une première et deuxième, et une dernière strophe... (à relire donc ^^)
Je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ton texte Era, je suis désolé. Tu l'as posté il y a certes un bout de temps, je reviens assez souvent de dessus mais je n'y arrive pas alors qu'il y a une émotion dedans clairement établie. Plus tard, peut-être, je serais pris tes mots, je l'espère.
on écraserait presque une larme!