Le soleil contre les tuiles rouges
Tente de montrer
Le sourire incertain de l'homme qui se réveille
Voudrait me faire croire
L'incohérence du ciel d'où neigent des nuages
Essaie de me dire
Que tout va bien
Qu'il n'y a rien de plus
Qu'il n'y a rien de moins
Qu'il suffit de
Qu'il faudrait
Et qu'il faut juste
Faire comme si...
Faire comme ça...
Comme ça vient
Comme si rien
N'était arrivé
Comme si rien
Rien n'arrivera plus
Comme si
Tout
Allait
Changer
Laisse-moi rire
(Laisse-moi rire)
Tout au plus
Pourra-t-on oublier
Jusqu'à ce que
De nouveau
Je suis désolée
Je sais qu'il faudrait des mots plus joyeux
Avec un vrai rire
Un peu moins jauni
Le rire qui fissure la glace dans tes yeux
Celui qui réchauffe les toits de brique rouge
Avec un vrai rire
Celui qui rassure
Celui qui guérit
Celui qui sait dire que tout va bien
Je sais qu'il faudrait
Mais je ne peux dire
Que ce qui est là
C'est beau comme la braise
Comme le soleil doré
Mais ce n'est rien d'autre qu'un cœur remplie de beauté
bravo pour vos poème a tous ^_^
T'as bien écrit le poème à laquelle il a été publié?
Sans rien vraiment dire, on comprend bien tout ce qu'il faudrait.
Merci Isally de faire remonter les beaux poèmes que j'avais raté. Celui-là, je me souviens l'avoir lu, mais c'était difficile de le commenter à chaud. Du coup je le dis maintenant : j'aime beaucoup, c'est simple, touchant, sans prétention, et ça traduit bien l'impuissance qu'on peut ressentir face à tout ça.
Y'a donc un très gros avantage à ce que je vienne commenter de façon sporadique
Merci Isally. Oui, les commentateurs sporadiques ont la magie de faire remonter certains textes.
Et, oui, en effet, il date bien de la date de publication...
Effectivement, il était dans la série de poèmes de la période que j'ai lus mais jamais commentés. Parce qu'il n'y a pas grand chose à dire de plus, justement. J'aime beaucoup les mots que tu as mis là-dessus.