Petit jet inspiré d'une phrase qui disait que Dieu ne meurt jamais. Dans 1704 de Mylène Gilbert-Dumas.
Perdus dans ce monde de déroute
Aussi haute que les voûtes,
Sur des chemins croisés,
Chacun fait sa destinée
Sans réelle conscience
Des explosions,
Des collisions.
Face à ces torts,
On accorde attention
Sans précaution
À ses scènes de rue
Avec tous ces disparus
Sans aucun remords.
Plus de pardon,
Plus d'espérance,
Il n'y a plus de doute,
Dieu est mort.
J'aime bien la fin (il y a du Nietzsche là dedans ^^). Pour le début, j'aime bien l'image, même si l'idée des chemins croisés est assez classique, mais je l'ai trouvé un peu haché (jusqu'à "collisions" ).
Ce qui me gêne, c'est le milieu : "face à ces torts" je trouve ça assez maladroit, et je n'arrive pas à saisir le message : est-ce que d'après le poème on devrait ou on ne devrait pas accorder d'attention à "scènes de rue" ?
Merci pour ce texte !
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Nani, c'est pas possible, tu m'ôtes les mots de la bouche ! Va falloir que je passe commenter avant toi la prochaine fois ;-b. Tant pis, je vais répéter ! hehe
Si j'ai bien aimé la petite claque de la fin du poème, je dois avouer que je ne suis pas vraiment rentrée dedans.
Par exemple, j'ai eu l'impression que l'apparition des voûtes, est principalement due à un besoin de rimes en "oute". Il est possible que je me trompe, bien sûr, mais c'est l'impression que cela m'a fait.
Comme Nani, je ne suis pas sure de bien saisir ce que tu as voulu dire dans ce poème.
Petit exercice : essaie, par un poème en prose ou en vers libre, de nous expliquer, de nous re-dire ton poème. Ca peut donner quelque chose d'intéressant. Je passerai lire ce nouveau poème avec intérêt et curiosité.
oh mince, je me souviens plus de ce que je voulais exprimer pa ce texte
vais y réfléchir à tête reposée
quoiqu'il en soit, merci pour vos comm