Ces derniers temps
Ta voix est belle et fragile
Comme l'écorce d'un bouleau
Ton corps est une esquive
Que je peine à saisir
Et chaque mot entre tes lèvres
Est une parole qui se tait
Une émotion qui se terre
C'est joli mais je crois que j'ai du mal à cerner le sens du texte. Est-ce l'impression que quelqu'un nous échappe, qu'il dissimule quelque chose de ce qu'il ressent ? J'ai du mal à rentrer dans le texte, sans trop savoir pourquoi... Peut-être qu'il y a trop ou pas assez d'émotions ? Je trouve le ton assez distant mais en même temps pas complètement, et cet entre-deux ne me plaît pas trop.
Ça ne me dérange pas de ne pas savoir de quoi poulix parle exactement; cela fait écho à des sensations/émotions/moment en moi.
C'est très joli, assez doux, et évocateur de plusieurs images.
Oui c'est une belle évocation et tout n'est pas nécessairement à expliciter: n'est-ce point cela même la poésie?
Absolument ! Mais j'ai eu du mal à construire un sens (plutôt que "le" sens, si vous préférez), à trouver des échos dans mes propres sensations/émotions, je le dis sans vouloir que le texte soit plus explicite. Au lieu j'ai du mal à cerner le sens, j'aurais dû dire "J'ai du mal à faire coller les images entre elles" (et personnellement j'aime quand toutes les images d'un texte sont intégrées dans une même impression globale).
Oh !
J'avais complètement oublié ce poème.
Merci pour vos commentaires.
Ce poème exprime justement un sentiment dont on ne sait pas trop ce à quoi il correspond. Est-ce que l'auteure est triste ? Fataliste ? En attente ?
Moi-même, je ne savais pas.
À la relecture et maintenant que le texte a reposé, je trouve toujours que ce côté d'entre deux donne quelque chose. Le poème ne pouvait pas, je pense, être écrit sans cet entre-deux.
beau texte court mais terriblement bavard
Je ne sais pas du coup ce qu'il est censé dire mais en tout cas, il résonne en moi de manière très efficace.
tiens, je n'ai pas de problème pour ma part. j'ai l'impression que ça parle de douceur et complicité du moment présent qui s'envole
Eh ben à la relecture, je l'aime beaucoup ! Comme quoi...