Je n'ose dire grand chose puisqu'il a déjà été publié apparemment.
Même si il a été publié, cela n'empêche pas de dire votre avis, pour me permettre d'évoluer.
Merci de votre passage
Je vais commencer par ce qui me chiffonne un peu:
ligne 3: "Moi je" qui aurait plis de force à mon sens avec "Moi qui"
Encore répétés ou alors mettre le deuxième avant "dans l'air" et entre virgules
ligne 6: "même" parfois il passe et des fois non donc je ne sais trop quoi dire/faire
J'avoue ne pas comprendre la ligne 7
Dernier vers trop long, ne pas hésiter à le couper même si il y a un cers seul à la fin, il pourrait y gagner en force.
Ce que j'aime bien:
On sent bien une colère qui veut sortir mais qui bute contre les dents, la langue et le palet comme si il n'y avait pas de mots pour exprimer le ressenti.
La révolte est un terme vu, ou, revu et relu donc pas simple. Mais me rythme du texte fais que ça fonctionne, avec des images claires et concises.
Un événement en particulier t'a inspiré?
Pour la ligne 3, il est vrai que le ''Moi qui" sonne beaucoup mieux, il faudra que j'y pense à l'avenir
*Encore répétés ou alors mettre le deuxième avant "dans l'air" et entre virgules*, j'avoue de pas trop comprendre ce que tu as voulu dire...
Le dernier vers est long, mais j'ai beaucoup travaillé dessus sans arriver à le réduire... mais un vers seul à la fin aurait effectivement pu être la solution
Pour la ligne 7, c'est une référence à un fait qui m'a inspirée, comme tout le poème par ailleurs : la guerre qu'un pays mène contre un peuple depuis bien trop longtemps et avec un surplus de violence en juillet 2014...
Merci beaucoup pour cette analyse qui m'aidera pour la suite
J'aime bien. Le contenu est à la fois très général, et très spécifique à un cas particulier du Moyen-Orient, donc ça fonctionne bien.
Je suis d'accord avec MKL pour le dernier vers. On bute dessus parce que le rythme ne correspond plus au reste du poème, tandis que le couper (quitte à n'avoir qu'un demi-vers à la fin, bref, coupant, incisif) serait peut-être plus efficace.
Pour le Moi je/Moi qui, je trouve que les deux fonctionnent avec des effets différents : Moi je exprime peut-être la naïveté (disparue), tandis que le Moi qui, à mon sens, fait plus de place à l'indignation.
Merci pour le poème
Moi je croyais qu'il y avait encore sur cette Terre
Encore un petit peu d'humanité dans l'air...
-->
Moi qui croyais qu'il y avait encore sur cette Terre
Un petit peu d'humanité encore dans l'air
(avec ou sans virgule autour d'"encore"
Et pourquoi pas simplement :
"Moi qui croyais qu'il y avait encore sur cette Terre
Un petit peu d'humanité dans l'air"
J'y avais aussi pensé Nani, après c'est aussi niveau du rythme. Sans le "encore" c'est un poil plus pêchu mais on perd le côté lancinant/lamentation.
Merci pour vos avis
Effectivement j'ai perdu de ma naïveté avec ce fait et c'est peut-être pour cela que j'avais mis ''moi je'' inconsciemment...
Mais je trouve que ''moi qui'' aurait fait plus joli...
Pour le encore, je préfère avec par rapport au rythme de lecture
Pour le dernier vers je suis d'accord avec vous, j'ai tendance à trop rester dans les strophes par 4 et donc cette solution ne m'était pas du tout venue à l'esprit, donc merci car ça c'est un ''truc'' auquel je penserai désormais ;D
Alors, j'ai à peine lu les commentaires des autres, risque de répétition.
Moi (^^) j'aime les poèmes un peu "naïf" qui ont gardé leur âme d'enfant. En fait, parfois je trouve que ça a plus de force quelque chose à la limite de la maladresse enfantine qu'un truc bien chiadé. Et surtout quand il s'agit de se mettre en colère ou de crier à l'injustice et son dégoût, car je trouve que c'est un moyen de montrer qu'on en perd ses mots en quelque sorte. ça fait dire des banalités et en même temps tu as réussis à rester concentrée sur ton sujet, et ça fait naïf mais en même temps n'est-ce pas parce qu'on garde ce côté utopiste de l'enfant qu'on était qu'on peut se révolter contre de telles situations? Et puis de manière générale, j'aime bien ce genre de poème un peu brut de sentiments, voilà ^^
je trouve la rime terre/air dommage (elle m'a sauté aux yeux et n'est pas utile)
"Devant cette guerre qui n'en est même pas une " j'adore ce vers
je mettrais une virgule entre oppression et ces massacres
au départ j'avais lu "la paix ne peut rimer QU'avec blocus..." évidemment ça change drastiquement le sens de ton texte XD
sinon au début je me suis dit : ouf, dur le dernier vers ! et finalement je trouve ça intéressant justement car tout ton poème est facile et arriver à la fin, ou tu expliques combien c'est dur d'obtenir la paix, on bute sur le vers comme on bute sur tous les trucs qu'on voudrait faire pour amener la paix... du coup l'effet est intéressant
Merci beaucoup Wensaïlie pour ton commentaire !
Pour le dernier vers, vu que je n'arrivais pas à le raccourcir c'est comme cela que j'y avais pensé, ça faisait un effet de difficulté
En fait ce poème c'est le premier après une longue période de pages blanches, et j'avais vraiment besoin de l'écrire, c'était un vrai cri du cœur...
Quand il faut que ça sorte, il faut que ça sorte