Recommencement.
Les oies sauvages ont quitté la région,
Ne restent que les goélands
Qui remontent le fleuve jusqu’à ta fenêtre le matin.
Le givre ne polit pas les villes.
Pourtant,
Un réverbère entremêlé à un arbre,
La buée sur les vitres du bus,
Une jolie fille sur son vélo rouge,
Jouer comme des enfants retrouvés,
Les parapluies serrés sous la pluie de fin de journée,
Un premier regard,
Le givre ne polit pas les villes.
Les oies sauvages reviendront,
Car le temps qui passe est à venir.
J'aime ce poème ! Surtout "le givre ne polit pas les villes" et le dernier vers.
Un qui est moins fort que les autres, je trouve : "Mais elle ne sont pas abandonnées". J'aurais vraiment préféré autre chose, parce que là j'ai l'impression que tu contredis quelque chose qui n'avait jamais été dit.
J'aime cette simplicité !. C'est une de ces réflexions qu'on ne peut contredire.
J'aime beaucoup la "résolution": Car le temps qui passe est à venir. Ton poème m'inspire un sourire triste.
Merci vous deux !
Le sourire triste semble inséparable de mes poèmes, pour le moment encore! ^^
J'étais justement un peu embêtée par ces 4 phrases de conclusion, mais grâce à ta remarque et à cause de ma technique de taille favorite ^^, je trouve qu'enlever la phrase que tu cites ne fait finalement rien perdre au poème, qu'en penses-tu ?
ça me paraît une bonne solution ! Par contre du coup tu pourrais peut-être remplacer la virgule à la fin du vers précédent par un point ?
Tout à fait ! (Cf. au dessus)