Fleurs d’anémones aux couleurs ensoleillées
Tes seins sur ton corps allongé
Palpitent à la brise du souffle
Souffle de candeur
Souffle ardent qui ranime ton âme apaisée
Offrande au parfum de roses velours
Sur tes lèvres fredonnent mes baisers
Et tes lèvres à mon souffle ont repris le refrain
Cristal de roche aux méandres de ta peau
Pureté la courbe de tes reins recueille
Les sources de mon désir
J'aime beaucoup la sensualité de ce petit poème.
L'image que me renvoie le poème est celui d'un tableau ou une statue. Il décrit l'immuable et le mouvement. Un poème très délicat (:
Wouah ! Dommage que Nani ait déjà employé le mot sensualité parce que c'est vraiment celui qui convient. Connais-tu Modigliani ? Certains de ses portraits de femmes nues illustreraient parfaitement ton texte !
Houa... je suis soufflé par vos commentaires, les fleurs sont jetées, il me reste à en cueillir les pétales.
Donc, restons sérieux... si ce poème n'est pas trop mauvais, je le mets sous le coude ; en voilà un qui ne terminera pas à la poubelle !
Faut pas mettre ses poèmes à la poubelle ! Parfois, on y revient des jours, des semaines, des mois ou mêmes des années après et on peut les raviver, trouver le secret qui nous séparait de ces vers que l'on croyait ratés.
Tout à fait d'accord Dahij... quelle poésie dans ta poétique !
Être à bout de souffle en lisant un poème... faut le faire. J'ajouterais juste quelques ponctuations pour encore plus se délecter et s'autoriser des pauses. Car en morfalou je l'ai englouti ^^
joli, mais j'ai eu un peu de difficulté avec Pureté la courbe de tes reins recueille
Je suis d'accord avec Isallysun.
Et si j'osais je proposerais un "méandre de peau" (en enlevant le "ta"
... mais oserais-je ? ^^
Sinon, tout a été dit sur la sensualité de ce poème ^^
J'approuve tout ça sensualité et j'ai eu du mal avec pureté, mais aussi avec les lèvres qui reprennent le refrain, il m'a fallu deux trois lectures pour comprendre. Mais ce côté un peu erratique dans l'enchaînement va avec le poème.
j'ajoute qu'il devrait être interdit de jeter (ou brûler...) ses écrits qu'on pense ratés ...