Suite à la mort de mon professeur d'SVT, ma peine s'est traduite en un poème. C'est le premier que j'écris de ma vie alors SVP soyez indulgents...
La mort
La mort, une personne,
Hier présente,
Aujourd’hui absente,
La mort, des larmes,
Aujourd’hui torrent,
Demain continuant,
La mort, une famille,
Hier aimée,
Aujourd’hui peinée,
La mort, une pensée,
Hier conviction,
Demain omission,
La mort, un souvenir,
Hier épanoui,
Aujourd’hui tari,
La mort, une mémoire,
Aujourd’hui respectée,
Demain oubliée,
La mort, de la peine,
Aujourd’hui notoire,
Et qui ne sera jamais dérisoire,
La mort, un passage sur terre,
Hier à son apogée,
Aujourd’hui terminé,
La mort est une chose,
Hier tellement abstraite,
Et Aujourd’hui presque concrète.
Est-ce qu'une strophe en plus serai recomandable ??
Je ne pense pas. Pour ma part j'aime bien la fin, mais le reste du poème m'a semblé un peu long et répétitif, l'effet de l'anaphore n'a pas trop pris sur moi. Mais bon, quand on écrit ce genre de poème, l'important c'est surtout qu'il nous fasse du bien...
Le début est venu tout seul, et la fin je l'ai travaillée. Enfin, maintenant je vais mieux.
C'est un évènement qui a dû te toucher profondément et je pense que s'est une bonne chose que tu aies pu l'exprimer, l'extérioriser par la poésie. C'est, je pense, une chance que nous avons d'avoir un moyen d'expression lorsque les sentiments débordent.
Sur le commentaire "objectif", je suis assez d'accord avec Nani. Et je trouve que la dernière strophe est de loin la plus réussie. Peut-être parce que, contrairement aux autres strophes, elle apporte une nuance grâce au "presque".
Au plaisir de lire d'autres de tes poèmes
Moi il me rappel mes premiers poèmes ^^
j'aime le principe de l'anaphore et j'aime les contradictions que tu mets en place,
il y a les strophes sur la peine dérisoire et la famille aimé sont celles qui me paraissent moins fortes, et peut-être qu'au lieu de rajouter une strophe (parce qu'on pourrait faire une liste non exhaustive de sujet de strophe à faire dans ce contexte), j'en enlèverais, pour faire ressentir l'essence vital, le principal.
Ce qui me gène principalement, c'est le titre. J'ai essayé d'en faire abstraction mais avec une telle question et ce que j'ai vécu, je ne peux pas. De plus je ne vois pas trop le rapport car dans le texte il n'y a pas d'interpellation envers le lecteur.
Remarquons que c'est le titre du topic, peut-être pas du poème. Je n'y ai pas trop fait attention la première fois, mais je suppose que c'est dans la dernière strophe qu'on peut trouver la réponse : à la fin, le narrateur se rend compte qu'il ne savait rien de la mort et de ce qu'on peut vivre dans une telle situation. Quant au "vous", il peut paraître un peu déplacé mais je pense qu'il vaut mieux le prendre comme un simple questionnement, pas comme une véritable question et ce qu'elle peut contenir d'agressif. Enfin, c'est comme ça que je le prends en tout cas.
En fait, le "vous c'est pour savoir ce que vous en savez...
Wensaïlie a dit :
Moi il me rappel mes premiers poèmes ^^
En effet, c'est mon premier !
En fait, tout ceux qui on vecu ça avec moi mon dit qu'il manquait un strophe.
dans ce cas il manque peut-être une strophe ^^ c'est quoi le sujet qu'ils proposaient?
La mort, un coeur,
Hier qui battait,
Aujourd'hui arrété.
Enfin, un truc dans le genre...
Mais je trouve ça un peu en trop (c'est pour ça que je ne l'ai pas mis ^^)
Cette strophe effacerait complètement toutes les autres : elle est auto-vivante et résume toutes les précédentes, car tu y dit directement ce que tu chercher à décrire plus "subtilement", par des moyens détournés, dans le reste du poème. S'il faut rajouter une strophe, je ne pense pas que ce soit celle-là.
Si tu veux savoir que je pense d'elle... les mots de Mano Solo seront les plus simples. Elle m'a donné un grand coup dans le dos et m'a dit salut et à bientôt. Par deux fois.