Temps
Le Temps est le nom que l'Homme a donné à la sève de l'Arbre.
Temps
Nous le réduisons trop souvent à une mesure qui s'échappe.
Alors qu'il est avant tout énergie.
Il n'est ni passé, ni présent, ni futur.
Il est la trame qui anime le mouvement.
Temps
Le Temps n'est pas une ligne droite vers quelque infini fuyant.
Il est une dimension qui tourbillonne en nous.
En toute chose qui prend corps dans cet univers.
Temps
Je n'ai que 24 heures m'a t-il dit.
Et pourtant.
Entre minuit et minuit.
Il y a l’Éternité qui s'offre un cadre.
J'adore le dernier
"Il y a l'Eternité qui s'offre un cadre" >> J'adore
Temps
On le craint
On le hait
On l'ignore
Lorsqu'on veut
Le définir
Le saisir
L'abolir
Le premier : j'aime le temps qui est énergie, mais la dernière phrase est un peu bateau même si j'aime l'idée aussi.
Le deuxième : je l'aime beaucoup !
le troisième : influence de la horde du contrevent ?
Le dernier : j'aime vraiment le début, ta dernière gâche un peu tout pour moi malheureusement, elle est plus "leçon de philosophie bien arrêtée" au lieu de "c'est dingue tout ce qu'on peut faire avec le temps" et elle me parle moyen...
J'avoue que Caracole a une manière d'exprimer les choses qui m'a prouvé qu'il était possible de les exprimer ! Et que ses explications sur l'énergie (le vent dans leur monde), le temps et les vifs m'ont beaucoup intéressées car ... proches de ce que je pense
Je vais réflechir à la dernière phrase du 4ème, je suis d'accord avec toi, mais quand on veut dire les choses clairement c'est parfois difficile de les dire poétiquement ^^
Dans le 1er "Le mouvement, c'est la vie. " je peux l'enlever ... seulement si cela va de soi pour tout le monde !
Je vais réflechir à tout ça tout à l'heure ...
Amitié
Je dois faire ton deuil
Avant de pouvoir t'aimer
Ne pas t'attendre
Juste te voir arriver
Amitié
Tu n'es ni une accroche
Ni un rêve
Ni un sursaut d'énergie
Tu es l'Autre qui passe dans ma vie
J'adore la première phrase du tout premier (sur le Temps) mais je n'ai pas trop accroché à la suite du poème, peut-être parce que j'ai l'impression d'avoir déjà entendu cela des centaines de fois. Peut-être que rajouter "la vie" entre virgules, à la fin de ton dernier vers, enlèverait l'effet "bateau" ?
J'aime beaucoup les deux suivants, surtout le troisième. Le second me rappelle la conception du temps de Bergson qui m'avait beaucoup plu en philo. Et pour le quatrième, d'accord pour l'accumulation de verbes et un peu moins pour la dernière phrase, qui fait retomber ton poème dans les lieux communs, à mon sens.
Pour Amitié, j'adhère totalement au fond pour les deux. Mais si je peux me permettre une remarque stylistique, je trouve le rythme étrange, un peu bancal, dans le premier. En fait, après relecture, c'est peut-être dû au "juste te" du dernier vers. Mais c'est un détail.
Je propose de faire de la première phrase du premier poème, un poème à part entière
Dans le premier toujours, supprimer les trois derniers vers et transformer celui qui deviendrait le final en "Il est la trame qui anime le mouvement." (encore en réflexion...)
Je vais retirer "Lorsqu'on veut figer le temps, on fige la vie." mais pas le supprimer, je le garde, son temps viendra
J'ai pensé à remplacer "juste te" (vous prononcez pas justeuh teuh j'espère ?) par "simplement" dans le premier sur l'Amitié mais ... ça n'a pas le même impact temporel (ah ce temps!) donc je ne change pas
Bon et, je me suis posée, la question ... privilégier le fond ou la forme ? Bien sur les deux, mais si je n'y parviens pas je préfère garder la limpidité scientifique peut être bateau, parce qu'elle est importante pour moi
Pour pas faire d'énormes paragraphes philosophiques, je dirait que j'adore ce genre de proposition réflexivopoétique et que ce que tu décris soit porte de grands débats en moi (le temps ^^) soit j'y adhère (l'amitié) ou cherche à y adhérer. Continue donc à nous faire réfléchir !
Réalité
Le réel est un pluriel dont on ne connait que le singulier.
Vivre.
Il n'y a pas de réponse que l'on puisse tenir en cage,
Il y a uniquement la vie qui nous offre ce qui l'enchante.
J'aime beaucoup les deux dernières. Celle sur vivre me fait penser à une phrase qui m'avait percutée : "« Personne ne peut tenir la vérité près de soi, fût-ce dans le cachot d’une formule. La vérité, on ne peut l’avoir, seulement la vivre. »" (je ne cite pas l'auteur, vous savez qui c'est ^^)
(je ne sais pas qui s'est ^^)
j'aime aussi beaucoup les deux derniers.
J'aime les deux derniers. Je trouve que les formules brèves sont encore plus belles, dans ce cas, qu'un poème. Surtout celle sur la réalité.