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Arbre

Le Temps des Rêves

Je... j'adore...

Je pourrais citer à peu près tous les passages. Il respire l'élan ce texte, il respire la projection vers l'ailleurs. Il respire, tout simplement. Et il brille. Il y a tant de lueurs différentes...
C'est beau. Juste beau.

Les pas dansaient sur un asphalte noir, plumes de cuir baignées dans une encre solide.

Cette phrase, elle fait jaillir une image que je ne comprends pas et qui est d'autant plus belle. C'est flou et "présent" à la fois.


« Va dehors. Va.
Piétine le ciel bleu et éclabousse l’asphalte. Profite de la pluie pour remplacer tes larmes.
Peints avec moi des tulipes trop rouges, et mange dans l’avenir des fleurs de cerisier. Embrasse cette vieille dame qui ressemble à tes ancêtre, et murmure lui les mots d’amour de tous ses vieux amants. Oublie tous les chemins et court dans les ronces : les pierres seront tes jambes, elles rouleront pour toi.
Va dehors, va… Ton néant, tu l’as tué en te changeant en Homme.
Même si tu ne le savais pas.
Ris, sanglote, hurle.
Mais va dehors !
Va… »

j'adore, j'adore juste (étonnant me direz-vous ^^)


et une dernière pour la route parce qu'elle a une force poétique assez phénoménale :
"Tellement irréelle qu’il éclata de rire. Et ce rire salé submergea les passants."
. Un rire qui submerge des êtres, assez fort pour être substance...