Publié le 17/04/2012 à 16:49:34
Héméra !
Héméra !
Moi, ménestrel de Nyx, égaré
par ta faute,
De mes propos, de mes actes,
le sens est enlevé,
me voilà apôtre
De l’Absurde théâtre !
Héméra !
Héméra !
Ce sont mes entrailles fumantes qui te conjurent
Et t’appellent
Après ton hérésie, Nyx t’as suivie en parjure
Et me voilà rebelle
Hanté par une double folie !
Héméra, loin des offices printaniers
Érèbe confia au cou délicat de la nuit
Un collier de cuir et une chaîne d’acier
Et Nyx y prit goût, délectant ces violences
Esclave des Damnés.
Héméra ! Depuis que tu aveugles
Que tu brûles
Les hommes, amassés, beuglent !
Infâme groupuscule,
et toi
Qu'as-tu fait ?
Je ne sais où disparue ta chair
Plongée dans l'acide malsain,
Mais j'ai perdue ma déesse si chère
Nyx, Nyx, envolée sur ton chemin...
Héméra ! En suivant ta lumière on ne trouve que l’ombre,
Ta chaleur et la force de feu ton Cœur,
Sont l’œuvre de la tombe,
Morte, hypocrite, fausse splendeur !