deuxième jet, by poulix
La tête en arrière
Les larmes acides ont coulé sur ses joues
Déchirement
Sous son regard humide, l'accroc était couleur Printemps.
La tête en arrière
Le cri et les rires étaient un peu fous
La tête en arrière
La corde tendue
L'extrême se courbant dans sa gorge
Tu sais, il y a des jours où je voudrais pouvoir porter ma tête à bout de bras
Histoire de capter la folie de mon propre regard
Les ongles plaqués sur les paupières
En vitre opaque et translucide
Il a avancé sur le fil
Comme un aveugle, un enfant borgne
Le sol disloqué de démence
Sous sa voix vacante, le heurt semblait blanc.
La tête en arrière
Des serpents dans les yeux
La tête en arrière
Son corps glissaient sur le fil bleu
Tout était mort
Mais sous ses pieds
Un serpent rouge s'était glissé
Tout était vide
Mais dans son corps
Des serpents d'or
Se divisaient
Soudain, ce fut l'implosion
La tête en arrière, son rire jaillit
Et des vipères en mille morceaux
Vinrent s'effondrer, la tête à l'envers.