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Arbre

Le Temps des Rêves

J'ai bien aimé le ton grandiloquent que tu emploies sauf qu'il ne prend vraiment forme, comme l'a dit Nani, qu'à partir de l'avant dernier paragraphe, même s'il émerge déjà dans le quatrième. Je trouve l'entrée en matière trop "constatative", elle m'a laissée froide et ne m'a pas trop donné envie d'entrer dans l'histoire de ce personnage. (Par exemple, j'ai eu du mal avec certaines expressions, comme "se confier en ma personne" ou "quoi que non-issu de la noblesse".) Dommage parce que la toute première phrase est bien mais ensuite, on a l'impression que ton trouvère s'enferre dans ses explications.

Par contre, j'ai adoré tes tournures des phrases dans ce passage :

Il suffit d’un sourire pour que les nuages s’écartent et que le soleil arde cette dernière, me consumant. Il suffit d’un soupir pour que les nuages percent et que la pluie désagrège l’armure, me liquéfiant.