Co-écriture Contraste-poulix
La tête en arrière
Les larmes acides ont coulé sur ses joues
Le ciel hivernal s'est déchiré de souffrance
Sous son regard humide, l'accroc était couleur Printemps.
La tête en arrière
Le cri et les rires avaient éclaté un peu fous
Le sol disloqué de démence
Sous sa voix vacante, le heurt semblait blanc.
La tête en arrière
J'ai vu la corde tendue
Et l'extrême s'est courbé dans ma gorge
La tête dans tous les sens
Je ne voyais plus rien
Et la foule chatoyante me bercait
Parfums et cris, gestes et regards,
Etrange chant
Qui me faisait être et n'être rien.
Tu sais, il y a des jours où je voudrais pouvoir porter ma tête à bout de bras
Histoire de capter la folie de mon propre regard
Les ongles plaqué sur les paupières
En vitre opaque et translucide
J'ai avancé sur le fil
Comme un aveugle, un enfant borgne
Ce fil atemporel et virevoltant
Terriblement immobile
Mais dans tous les sens
Et dans ce noeud de serpents
Des couleurs
Folles.
Pourtant
La vérité est noire
Et son corps se découpe sur un fond ténébreux
Fils de couleurs en flammes
J'avance