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Arbre

Le Temps des Rêves

Idées noires
S'envolent et s'offrent au soir
Tourner à vide
sentir qu'on tombe et qu'on part vers de sombres demains
Dévoreur avide
Avale mes espoirs qui se battent et ne tiennent sur rien
Inquiétude rongeuse
Quand tu souffres loin de moi, quand tu pleures mais je ne suis plus là
Colère rageuse
Contre moi et les autres et ma colère sale
Rêves atrophiés
Si fragiles que dix milles petits rien ont suffit à briser
Débris coupants
De chimères blessées aux appels déchirants.

Idées noires
crient et s'usent sur le soir
Je crois en mes visons
tant pis pour le diable et pour tous les démons
Je te retrouverai
Quelques mots, les dix milles petits riens se seront envolés
Idées noires
Je vous accueille mais, sachez-le, c'est juste pour un soir.