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Arbre

Le Temps des Rêves

Silence imbécile arrachant le flambeau
D'un noir d'ébène, noir de peau
Dans la nuit qui s'obstine à sourire
Au soleil qui lui tourne le dos.

Silence pantomime arrachant le radeau
D'un noir d'encre séchée mais ancré dans leur peau
Vers une aurore d'exil aux ardeurs assassines
Brûlures au coeur, charmeur, l'El Dorado.

Violences anonymes écumant sous les flots
Coulent l'encre et le sang sous un soleil nouveau
Tout d'or et de vermeil, richesses anodines
Aux étoiles d'ébène qui leur tourne le dos.