Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Du coup, voilà! je voulais poster quelques passages, et maintenant que le ton est donné, les voici!
Note cependant: la trame principale de l'histoire n'est pas l'histoire de la vengeance de ce cher Julien (elle viendra mais patience), mais bien le suivit d'une jeune fille, Marie, qui a eu un accident avant la Plaie (ou la maladie) et qui se réveille après, dans cette nouvelle société. Et l'adaptation est plus difficile qu'il n'y paraît. Alors faut-il s'oublier pour vivre avec les autres? Ou oublier les autres pour pouvoir vivre avec soi?

Voilà un petit extrait (alors pas du tout, du tout retravaillé donc sûrement avec des lourdeurs et beaucoup de fautes ^^)

Dialogue entre Marie et sa conscience:

Encore quelques efforts et elle aurait une vie normale, comme celle des autres. Une vie qui la soulagerait de toutes inquiétudes inutiles et de ces idées ridicules. Elle avait même oublié ce à quoi son esprit pensait lorsqu’elle se retrouvait seule, avant. Avant que Souji arrive. Les larmes se remirent à couler sur ses joues. Non. Elle avait presque réussi. Elle n’allait pas abandonner maintenant. Elle irait jusqu’au bout de sa décision. Elle allait mettre son petit orgueil égoïste de côté et penser aux autres. Ils voulaient une Marie souriante et attentive. Une Marie normale. Elle serait comme ça. A nouveau la douleur la pris. Elle étouffa une exclamation en se mordant les lèvres. Ses larmes redoublèrent d’intensité. Pourquoi avait-elle l’impression de se tuer ? De mourir à petit feu ? Pourquoi maintenant se révoltait-elle contre ce qu’elle était devenue ? Pourquoi ne pas l’accepter ? C’était cela qu’elle voulait ! Etre avec les autres ! Vivre avec eux !
— Et pourquoi eux n’ont pas fait d’efforts pour te comprendre et te ressembler ? Tu fais le deuil de toi-même…
— Je ne fais le deuil de rien. Je suis forte. Je vais me laver le visage, me coiffer et j’irais à l’école…
Tu feras semblant de t’intéresser à eux, et tu t’efforceras de ne pas réfléchir à ce que toi tu veux.
— Je… je serais attentive en cours et je serais présente, pour écouter tous ceux qui me parlent…
Tu feras semblant de t’intéresser à des sujets qui ne te touchent pas. Tu leur mentiras.
— Je rentrerais à la maison, et je ferais mes devoirs, comme tous les soirs.
Tu t’obligeras à oublier, tu fuiras la vérité.
— Et je n’aurais plus mal, parce que je n’ai aucune raison d’avoir mal.
Tu te mens.
— Je serais heureuse !
Tu es vide. Sans intérêt. Ta vie est creuse.
— Je serais contente !




(Par les Sept (traîtres) ça fait un bien fou d'écrire!