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Arbre

Le Temps des Rêves

C'est... destabilisant. Mais j'aime !
J'ai un peu de mal avec la fin, j'ai lu deux fois et voici ce que j'ai imaginé : la première fois, je me suis dit "c'est le saccage de l'église vu par l'évangéliste". La seconde, je me suis demandé si "Où étais-tu, lâche, quand elle s'est effondrée" ne s'adressait pas finalement à Dieu, qui à la fin du poème répondait qu'il était en toute chose.

En tout cas les images de la cathédrale (église ?) que l'on salit et détruit, la violence du saccage, sont très prenantes.
Je n'arrive pas trop à savoir si j'aime les passages en italique ou pas. ça ajoute un côté incantatoire qui a un certain charme, mais parfois c'est un peu long et certains passages ne m'ont pas transportés.

Mais en tout cas, j'ai été happé et je pense que je n’oublierais pas ce poème de sitôt.

Et gros coup de coeur pour "les cloches ont sonné pendant qu'ils saccageaient le tympan" !

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Sur le drap blanc du sacrifice, les saints gisaient parmi les rosaces. Poussière, de retour à la poussière.
ce passage ne me plait pas trop ; déjà j'ai du mal à visualiser, mais je pense que si les rosaces étaient brisées ça irait mieux, et puis "poussière, de retour à la poussière" je trouve ça trop doux et pas très bien rythmé.

– Il est entré comme le Sauveur…
– Non ! comme l’Idole impie des hérétiques, comme un soleil inca !

Ce passage m'a paru un peu intrus et je ne l'ai pas compris du tout !