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Arbre

Le Temps des Rêves

(Histoire d'étaler à mon tour mes angoisses métaphysiques )


Les anges noirs démoniaques sont sortis des pénombres
Au crépuscule déjà de rouges cieux les appelaient
Ils survolent ma tête, venants plus qu'en surnombre
Des obscures ténèbres comme pour me dévorer

Mon corps rejoint mon cœur au fin fond des Enfers,
Se noue comme un noyer torturé par les ans
N'y a t'il donc que la Mort qui nous fasse quitter terre ?
L'obole pour Charon est payée à présent.

Les démons déploient leurs ailes noires maléfiques,
Leurs regards de mort et, en un rire mystique
Se raillent longuement de mon triste malheur :

Adieu Ô triste Vie ! salut Ô toi cimetière !
J'ai tailladé mes veines, verrai-je bientôt Saint Pierre ?

Les grands de troisième B m'ont volé mon quatre-heure