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Arbre

Le Temps des Rêves

En hommage à toi Aurore, ma tendre et obscure petite sœur.

Je regarde ces fourbes dirigés par la crasse du rêve puritain,
Ils disent que leurs cieux demeurent maîtres de notre destin,
Dans chacune de leur baliverne noyant nos espoirs un par un,
Pendant ce temps nos âmes se meurent à l'intérieur de nos cœurs éteints...
Pour nous notre existence n'est déjà plus qu'un grotesque souvenir,
Ma seule joie réside dans leurs rires car ils finiront par en pâtir,
Ces êtres sans valeur chuteront également sans rien pour les amortir,
Car l'image de pourriture qu'ils sont est également destinée à se ternir...
Ailleurs je sais que nos esprits torturés acclament une échappatoire,
Je sens le tien marcher le long de l'atrocité de ce couloir,
Le mien te suivant pour t'observer quand tout devient noir,
Déterminé à te tirer de la frénésie de l'immensité de ce désespoir...
T'accordant pour soutien ses restes de sagesse et de bienveillance,
Au bout du tunnel et face au vide il tente de te délivrer de cette démence,
Tâchant de percer en toi même s'il n'y gît plus aucune clairvoyance,
Mon âme te partage ce qu'il en reste afin de te délivrer de cette sentence...