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Arbre

Le Temps des Rêves

J'ai plus senti une espèce de nostalgie du vivant qui fait qu'on est tenté par la mort, la mort en tant que libération, repos, pas en tant que violence et annihilation de soi, et pourtant même quand dans le poème à la fin tu nous amène vers la mort, j'ai clairement l'impression de quelque chose qui nous retient de réellement nous y engager. Ce qui me donne cette impression c'est probablement des vers comme "ainsi se crée la nuit" : nostalgique, mais beau, on sent que tu aimes la nuit, que tu aimes observer comme elle se CREE et non comment le jour se DETRUIT. Peut-être que ce n'est pas le message que tu voulais faire passer mais au final c'est celui que j'ai reçu et je pars du principe que quand un lecteur reçoit quelque chose d'un poème c'est que ce quelque chose était accroché au poème, même trop bien caché pour que l'auteur s'en rende compte.