@ Wen : Poisson Rêve te fait penser à Bottero ? Je veux une explication. J'ai manqué un de ses bouquins ? ^^
Le passage que tu dis marqué par l'empreinte de Che est en effet un des seuls morceaux du texte qui ne soit pas "mélangé" entre nos plumes et qui ne tient que de la sienne.
Mais il me convient aussi, malgré sa détonnance...
pour ta vision de la "colonne". Vertèbres vient au vers suivant, normalement la confusion n'était pas censée être permise, et nous n'y avions même pas pensé. C'est quand même bien plus noblement beau, jouer du piano sur une colonne vertébrale...
Quant à la "cure de douleur", je fais mon possible pour souligner quand je le peux que je ne me complaît pas dedans. Ce genre de textes est un exutoire, un moyen d'exprimer les plus horribles démons, c'est une souffrance réelle et souvent incontrôlable, non pas une illusion simulée pour conforter un égo se voulant martyr admiré. Et j'ai beau essayer de faire ce que tu dis, décrire quelque chose qui ne nous ronge pas, quelque chose d'extérieur, je n'y arrive pas, malgré d'incessants essais. La poésie me ramène toujours à ce qui hante.
Alors peut-être que je vais arrêter d'écrire des poèmes, et me contenter de romans où la variété des émotions éprouvées, de part la diversité des personnages, m'offrira peut-être un brin d'exotisme.
Che n'a pas l'air décidée à toucher aux maladresses, je respecte son avis de vouloir garder le "premier jet".
J'approuve complètement la phrase de Thorfyn. Après la Damnation vient
parfois la Rédemption. C'est ma philosophie de vie... Pousser à bloc, jusqu'à destruction, pour créer. Détruire pour créer. Détruire pour recréer. Créer pour détruire. Et ainsi de suite. Inlassablement... A condition de passer le
"parfois". Mais le seul moyen de faire disparaître une tentation, c'est d'y céder.
Si jamais vous trouvez mes poèmes trop sombres pour l'ambiance du Temps des Rêves, je les retire et met simplement un topic qui tienne au courant des publications sur mon blog, ainsi n'iront voire que ceux qui veulent... Ca sera moins riche pour moi en critique, mais je respecte totalement.
P.S : Je tiens à remercier Lune pour une phrase que j'ai lu dans l'un de ses poèmes il y a peu, et qui ne m'a plus jamais quitté, me sauvant souvent des flots, comme un rappel pour tenir le coup.
"
C'est un Art journalier que de chanter la vie "
