Retour à la conversation
Arbre

Le Temps des Rêves

Ben moi j'ai quand même trouvé ça long ^^
j'ai eu de très belles images, j'adore le contexte Ange/Démon

« Nager dans les eaux du lac où sommeil le Poisson Rêve, »
Comment avez-vous réussi à me faire penser à Bottero au milieu de tout ça ==

Peu importe votre philosophie, il faut parfois savoir s’en détacher, et exprimer des choses qu’on ne ressent pas, mais aussi se demander comment on pourrait les ressentir différement.
« Fouetté à terre une fois encore, humiliée, flagellée
De vives douleurs couvrent sa peau de cicatrices
Et en plus elle pleure, pour ce qu'elle est : Ange de la Miséricorde !
Mais elle adore souffrir, sa souffrance est sa Grandeur
Crucifiée, attachée à cet arbre, dans cette forêt sombre sans horizon
Les clous sont plantés dans ses ailes rougies, torturées »

Pour moi ce texte porte l’empreinte de Che (et Contraste, pas la peine de faire un concours pour savoir qui va se faire le plus mal de vous deux ^^), et ne sonne pas du tout en résonnance avec ce que vous peignait ci-dessus. On change de monde, de l’image de l’ange miséricordieux, jeune fille argentée sous l’eau, on passe au plaisir (maso) de la douleur physique, sans comprendre ce que cette douleur apporte réellement au personnage, à par la souffrance, et en quoi elle le fait grandir. A force de vous/te répéter dans ce genre d’apologie de la souffrance (que, admettons le, tout le monde est loin de partager pour l’instant au moins sur ce forum au moins) vous allez finir par nous y rendre perméable, et personnellement, si j’apprécie la beauté du texte, je ne peux que m’outrager de lire ce genre de chose qui ne vont pas du tout avec ce que je pense/crois.
(mais entendons nous bien, si vous ça vous fait plaisir et ça vous soulage, continuez à écrire ainsi ! seulement peut-être qu’à un moment, dans sa cure, il faut penser à ce que ressentent les gens qui nous entourent et qui tiennent à nous et chercher à comprendre sa douleur, c’est aussi chercher à comprendre celle des autres, même lorsqu’ils la cache).

« La lèchent et la mordent, l'embrassent avec langueur
Et la passion nous prend,
Nous ne sommes plus que désir extrême, chair bouillante,
Je lèche tes seins, tu mords mon cou, »
Répétition (gênante je trouve)!

« Mes doigts jouent du piano sur ta colonne, »
Petits innocents, vous écrivez ça en pleine scène de mamours, mes amis si vous ne précisez pas « vertébrale » on se demande mais quelle colonne ? et moi pauvre idiote qui ne connait rien à ce genre de trucs, forcément, j’en vois qu’une… (allez, moquez-vous !) (je sais que vous parlez de vertèbres après, mais c’est trop tard)


Comme les autres, je salue l'exercice! Bravo bravo! Et en plus, vous avez réussi à rester dans une bonne unité, malgré la longueur du poème, félicitation.