Premièrement : le dernier vers est vraiment génial ! Juste le "la" devant "la Terre" qui me gêne un peu, mais je ne vois pas trop comment faire mieux ("le terrestre sur Terre, cela m'ennuie. " ?). Vraiment, j'adore cette fin.
Pour le reste je suis un peu plus mitigé : j'adhère bien à la signification du poème et à ses images, mais il manque parfois de fluidité et certains vers me gênent.
"Ils croyaient encore
Que le concept n'allait pas au delà de la réalité" : c'est dit un peu trop explicitement pour me faire réfléchir, j'ai l'impression que ton vers ne va pas au delà de sa réalité^^.
"Nos saveurs sont dévorées goulûment
Par des dictateurs à l'ambition dévorante"
Dommage pour la répétition dévorées/dévorantes ! Par contre goulûment a des sonorités très intéressantes.
Pour la fin, je pense que parmi les trois points d'affilé, il y en a un de trop.
Enfin je pense que certaines fois tu pourrais enlever des morceaux sans que le poème en souffre :
"Mais souvent, elle-même - ou sa fin- nous emprisonne"
pourquoi le "même" après elle ? et le -ou sa fin- casse le rythme et bien qu'on en comprenne le sens j'ai du mal à l'intégrer.
le "offerte à bras ouverts" dilue aussi un peu le sens de la deuxième strophe, le message me percute beaucoup moins avec ça avant que simplement
"ils ont eu tort de penser
Que la liberté
N'avait pas de temps pour les Hommes"
Puisqu'ils ont eu tort on peut comprendre tout seul qu'en vérité elle nous est offerte...
Mais tout ça c'est surtout du chipotage, j'aime beaucoup ton poème !
