Publié le 18/01/2012 à 12:20:48
Onde de choc
Ils croyaient encore
Que le concept n’allait pas au-delà de sa réalité.
Ils ont eu tort de penser
Que la liberté, offerte à bras ouverts,
N’avait pas de temps pour les Hommes.
La vie n’est pas trop courte pour que l’on soit libres.
Mais souvent, elle-même – ou sa fin – nous emprisonne.
Ils ne voient rien.
Nos saveurs sont dévorées goulûment
Par des dictateurs à l’ambition dévorante.
Les jeunes, les vieux, les mortels,
De leur peau terne et frêle,
M’encerclent de leur mal de vivre.
Vos prières m’assassinent.
Elles me quémandent et me scindent,
Moi qui ne suis que de la prose poétique.
Mon arche à moi est sidérale.
Le terrestre sur la Terre m’ennuie.