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Arbre

Le Temps des Rêves

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L'homme couvert d'une fine couche de neige entre dans la taverne en boitillant. Avançant vers le comptoir de sa voix tonitruante il interpelle le gérant.

-Tavernier !
-Voilà, voilà ! On est pas pressé bon sang.

Une cicatrice traverse le visage du gérant de bout en bout, ses yeux d'émeraude pétillent d'une intelligence malsaine.

-Une chope bien pleine.

Il s'active et lui sert un liquide bleuté fluorescent dans une chope poussiéreuse.

-Une livre.
-Voilà.
L'homme tend une pièce d'or, grossièrement taillée à l'aubergiste qui l'examine.

-Tu te fous de moi ?! Ta pacotille n'a pas cour ici Torhen ! Dehors !
-Calme toi papy..

Voyant que l'ambiance commençait à s'échauffer, 2 gros bras approchent.

--Cet or véritable. Je l'ai prospecté moi-même.
-J'en crois rien, grogne l'un des molosses.

Torhen se retourne et voit approcher depuis le fond de la pièce une minuscule silhouette. Fendor, l'un des maîtres bijoutiers de la ville qui, suite à une malheureuse erreur de calcul, venait de perdre la moitié de sa fortune. Celui-ci noyait le spectre de la honte dans le fond des chopines de cette misérable taverne.

-Montre moi ça...

Sa voix est haut perchée, comme si la perte de ses millions était encore coincée au travers de sa gorge...
Après observation Fendor confirme les paroles de Torhen. C'est de l'or véritable.

-Garde la monnaie grand père... Je ne voudrai pas qu'une gymnastique cérébrale te claque un muscle.

Il propulse la pièce sur le comptoir d'un claquement de doigts, saisie sa chope et pars s'asseoir auprès du maître d'orfèvres.


Deuxième tentative

L'homme couvert d'une fine couche de neige entre dans la taverne en boitillant. Avançant vers le comptoir de sa voix tonitruante il interpelle le gérant.

-Tavernier !
-Voilà, voilà ! On est pas pressé bon sang.

Une cicatrice traverse le visage du gérant de bout en bout, ses yeux d'émeraude pétillent d'une intelligence malsaine.

-Une chope bien pleine.

Il s'active et lui sert un liquide bleuté fluorescent dans une chope poussiéreuse.

-Une livre.
-Voilà.
L'homme tend une pièce d'or, grossièrement taillée à l'aubergiste qui l'examine.

-Tu te fous de moi ?! Ta pacotille n'a pas cour ici, Torhen ! Dehors !
-Calme-toi papy.

Voyant que l'ambiance commençait à s'échauffer, deux gros bras s'approchèrent.

-Cet or est véritable. Je l'ai prospecté moi-même.
-J'en crois rien, grogne l'un des molosses.

Torhen se retourne et voit approcher depuis le fond de la pièce une minuscule silhouette. Fendor, l'un des maîtres bijoutiers de la ville qui, suite à une malheureuse erreur de calcul, venait de perdre la moitié de sa fortune. Celui-ci noyait le spectre de la honte dans le fond des chopines de cette misérable taverne.

-Montre moi ça...

Sa voix est haut perchée, comme si la perte de ses millions était encore coincée au travers de sa gorge...
Après observation Fendor confirme les paroles de Torhen. C'est de l'or véritable.

-Garde la monnaie grand père... Je ne voudrai pas qu'une gymnastique cérébrale te claque un muscle.

Il propulse la pièce sur le comptoir d'un claquement de doigts, saisie sa chope et part s'asseoir auprès du maître d'orfèvres.