Publié le 16/01/2012 à 00:12:58
On dit que je suis né le jour le plus froid du monde
on dit que je suis né avec le coeur gelé
on dirait même qu'on m'a porté à bout de ventre en haut de la colline qui surplombe la ville..ET SES CLOCHERS !
Là haut vivait dans une drôle de maison, une sage femme dite folle par tous les habitants.
Alors qu'elle passait son temps à réparer les gens, les perdus, les cassés, avec ou sans papier.
Oh Madeleine qui aimait tant ,
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant..
RÉPARER LES GENS!
Oh Madeleine qui aimait tant
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant...
RÉPARER LES GENS!
Comme elle m'a installé sur la table de la cuisine j'ai cru un instant qu'elle voulait me dévorer.
Me prendrait-elle pour une poulet grlllé, que l'on aurait oublié de tuer ?
Elle me découpait la peau de la poitrine. Ses grands ciseaux crantés plantés entre mes os, elle a glissé une horloge dans mes débris glacés en lieux et place de mon petit coeur gelé.
Oh Madeleine qui aimait tant.
Oh Madeleine qui adorait .
Oh Madelaine qui aimait tant.
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant..
RÉPARER LES GENS..
Elle m'a dit mon petit ya trois choses que jamais, Oh grand jamais tu n'devras oublier
Premièrement ne touche pas à tes aiguilles
Deuxièmement ta colère tu devras maitriser
Et surtout ne jamais oublier quoi qu'il arrive, ne jamais se laisser tomber amoureux , car alors pour toujours, à l'horloge de ton coeur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, explosera l'horloge, imploseront tes os, la mécanique du coeur
sera brisée de nouveau.
Oh Madeleine qui aimait tant ,
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant..
RÉPARER LES GENS!
Oh Madeleine qui aimait tant
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant...
RÉPARER LES GENS!
Oh Madeleine
Oh Madeleine
Oh Madeleine.....
Persuadés d'avoir du vécu,
Chacun de nous pense posséder le monopole de la souffrance,
On aborde fièrement nos cicatrices et on n'aime à rappeler
A quel point nos vies sont tristes et cruelles,
On est le nombril du monde et tous prétendent
Avoir grandi à l'ombre du bonheur,
On se fais notre ciné.
Dans le vacarme de nos plaintes,
Y a tant de gens qu'on entend même plus pleurer.
Tu sais, on ne souffre pas qu’en banlieue
Partout tu peux lire le même manque d’amour dans les yeux.
Même dans les beaux quartiers, des sourires sont des masques,
On n’achète pas le bonheur sans qu'un jour, le temps nous démasque
La détresse n'a pas de couleur, réveille toi :
Sous combien de peaux blanches se cache la douleur ?
Chacun ses secrets, emmurés dans le silence,
Ces hémorragies internes qui nous font pleurer en silence.
Tu peux souffrir sans venir de la banlieue,
Partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux.
A chacun son ghetto, chacun porte son fardeau.
Tu peux grandir à l'air libre, mais comme derrière les barreaux. (x2)
Mal être : chronique de douleurs qu'on traîne,
On espère qu'elles disparaissent mais en faite elles hibernent
Dans les veines de nos plaies, mon cœur la renferme,
C’est une peine sans sursis, à vie c'est du ferme
Et on se cache pour pleurer,
Si on sourit au monde, c'est en espérant le leurrer
Parce qu'au fond,
Qui peut réellement savoir ce qui nous tue
Et ce que l'on est,
Les gens se contentent de ce qu'on parait, pas vrai ?
Souffrir sans pouvoir le dire c'est pire.
Moi j'ai encore la chance de l'écrire,
Alors je chante pour celles et ceux qui meurent de leurs vivants
Dans des drames silencieux, polémies de douleur,
Anorexie de bonheur,
Tous chantonnes leur vie en ré mineur
Même mineur.
Chacun ses secrets, emmurés dans le silence,
Ces hémorragies internes qui nous font pleurer en silence.
Tu peux souffrir sans venir de la banlieue,
Partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux.
A chacun son ghetto, chacun porte son fardeau.
Tu peux grandir à l'air libre, mais comme derrière les barreaux. (x2)
Ne crois jamais être le seul à pleurer de quoi inonder le sol,
Certains enveloppent leur tristesse dans un lin seul
Mais seuls, ils finissent pleureur comme le saule,
Ecoutes pas trop les cœurs, ils font boum - boum
Au rythme des peurs,
Boum - boum chacun porte son fardeau,
Des cœurs gèlent et prennent les faux semblant comme manteau,
Quand d'autres se replient dans la violence, se cachent derrière l'arrogance,
Traduisent leurs tristesses par l'insolence,
Les gens cachent leurs douleurs,
Se tiennent debout comme des arbres
Mais leurs branches sont d'argiles,
Du cristal sous du marbre,
Les blessures mortelles sont celles qu'on peut confier
Si on se sent asphyxié, c'est qu'on tente de les étouffer,
Chacun ses secrets, emmurés dans le silence,
Ces hémorragies internes qui nous font pleurer en silence.
Tu peux souffrir sans venir de la banlieue,
Partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux.
A chacun son ghetto, chacun porte son fardeau.
Tu peux grandir à l'air libre, mais comme derrière les barreaux. (x2)
Paris on pleure en silence, New York on pleure en silence, Kinshasa on pleure en silence ... .