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Arbre

Le Temps des Rêves

Il expulse en sifflant des prophéties démentes
Craignant les rafales, on fuit l'incendie du regard.
Dans la prison de sa violence,
Chaque homme qui l'approche est l'assassin de sa transe
L'univers est acide et l'Homme fait de sang
La gorge lui brûle,
La haine se concentre en bombes minuscules

Il déambule en sa folie, goûtant la rage qu'il expire
Il éructe d'insultes, de gestes amples saccadés
Hurle, aboie, et parfois chute et se relève, toujours plus grand


Omis les phrases en gras qui ne collent pas, je trouve, le reste j'aime bien et je préfère à la seconde version.