Interview indirecte d’une béta-lectrice :
Q : Dans les premières 50 pages, l’action met du temps à se développer :
R : C’est vrai que l’action met un peu de temps à se mettre en place, mais ce roman est le début d’une suite de plusieurs livres ! Son rôle est donc surtout de préparer l’action pour les suivants, de faire découvrir les personnages, le milieu dans lequel ils évoluent et de présenter aux lecteurs le monde de Codée.
Q : Pourquoi il y a toujours un chapitre à un mot puis un long ?
R : L’idée des X tomes de « L’Empereur » est de décrire le héros. Cela passe par l’histoire raconter, mais ces adjectifs sont là pour illustrer l’idée : on peut décrire quelqu’un en quelques adjectifs (ce qui se fait un chapitre sur deux) ou en quelques (…) pages (ce qui se fait sur les autres chapitres). C’est un effet de style ! Au lieu de « titrer » les chapitres je les « adjective ».
Q :Est-ce que tu t’es inspirée de Pierre Bottero ?
R : La question que tue…
Pour la trame, non, pour le style, il serait difficile de ne pas mentir en disant non. J’ai lu tout ses bouquins, j’adore son style et son univers, sa façon de le décrire, les situations qu’il créait… Ce roman, c’est en fait le premier que je corrige vraiment, mais le troisième que j’écris. Dans les deux premiers, l’inspiration de Bottero doit largement se sentir, notamment dans ma façon de décrire les scènes de bataille (avec des expressions qui reviennent souvent dans Ewilan : « La mort à l’état pur » ou ce genre d’idées, et la façon d’utiliser des phrases hyper courtes). Dans ce roman, j’ai très peu lu en l’écrivant et du coup je pense m’être pas mal affranchie de ces influences. (Mais c’est sûrement de lui qu’est venue l’idée des chapitres à un mot…). Cependant on peut en effet rapprocher les Poètes des Dessinateurs, l'idée venait de là au départ, les personnages m'avaient beaucoup intéressés. Mais au fur et à mesure, ils se sont différenciés.
Pourquoi tu coupes au milieu des phrases en fin de fichier ? (chaque tome est en cinq fichiers Word)
C’est un effet non voulu ^^ il était une fois les disquettes, qui n’aimaient pas les gros fichiers word, et une autrice qui a pris l’habitude de s’arrêter pile poil à la fin de la cinquantième page de chaque fichier pour fractionner l’histoire afin qu’elle ne plante pas…
Reverra-t-on la mère Etoile ?
Pas dans l’Empereur, mais dans un vieux roman que j’ai écrit, oui.
Elle permet juste de donner l’idée dès le départ que cette naissance n’a rien d’anodine.
