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Arbre

Le Temps des Rêves



Il suffit d'une fois

Soudain dans un esprit,
La glace prend.
Le visage se raidit -
Légèrement
Elle dénude le regard
Et d'une sobre caresse
Décourage le sourire,
qui cesse.

Et par un doux enchantement
Le froid, de sa langue glacée
enlace, transforme et tait
le cœur qui faiblement
se cherchait.

Vous, passant dont les mots enjoués,
approchant cet amer précipice,
se perdent

N'oubliez pas le sable
Duquel le verre est fait.
Ne laissez rien dans l'ombre
Car ce n'est pas par jeu
Qu'elle se cache, la Solitude

Flamme Bleue.




(premier poème depuis.... Surpris des années)