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Arbre

Le Temps des Rêves

TADAAAAAAAAAAAAAAAAAAAM j'ai lu, et je suis vaincue (par la fatigue).
edit : haaaaaaaaaaaaaaaaaaa T.T j'étais en train d'écrire et Milouse a posté juste avant moi T.T
DONC
comme je viens de me rendre compte que c'était hyper flippant et très chùùù pour les gens qui passent de voir des coms de vingt pages, je vais le mettre en secret pour prendre moins de place sur la page, je ne laisse ci-dessous que le com final sur le tout.

Je trouve ça très intéressant la question de poulix, et je crois qu'elle t'aidera vis à vis de ma remarque ci-dessous (si tu décides de l'écouter ^^). Moi je dis: sais-tu qu'on fait un stage d'écriture début août? Un atelier sur le roman est prévu, et dans notre émulation tu y trouveras peut-être de quoi puiser aussi Grand Sourire

Mes remarques sont évidemment faites en fonction de mes goûts, donc attention à ne pas les accepter s'il le faut, tu dois garder/trouver ton propre style (oui, c'est plus facile à dire qu'à faire).

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Alors d’abord, des remarques/questions sur la forme :
Pourquoi les \ ? et pourquoi trois - pour les dialogues ? en général on utilise plutôt le : — sacro saint cadratin (il paraît).

Paf, j’ai dit ça avant de lire que c’est un copié collé de latex… c’est quoooooi ?

Alors je me tais.
(j’ai enlevé toutes mes remarques qui répétaient poulix normalement ^^’’)

Dans le premier paragraphe j’ai trouvé les phrases un peu trop longues. (oui, moi je dis ça, alors que je ne sais pas ou même placer mes virgules ==)

« à cet époque là j'étais
encore plus porté sur les ordinateurs et la conception de site
internet que sur les paysages. »
Era ??


« escalader des côtes assez raides ou dévaler des pentes sur des routes à peine suffisamment large pour qu'un tracteur puisse passer. »
Je trouve qu’à peine suffisamment large, c’est un peu lourd et dur à lire.

« Avec Thomas ils avaient décidé d'abandonner à Troyes leur
copine respective et nous étions parti bras dessus, bras dessous. À
l'époque je n'avais pas encore eu de copine…»
Je mettrais une virgule après Thomas, et je trouve dommage la répétition du mot copine.

« Alors que notre route devait
principalement longer toute l'après-midi le fond de la vallée, nous
avions décidé autour de une heure de changer notre itinéraire et nous
étions remonté à flanc de coteau nous protéger dans les sous-bois. »
Le premier passage souligné je pense qu’il faudrait tourner la phrase autrement, pour la rendre plus claire : Alors que nous aurions dû longer le fond de la vallée tout l’après-midi, nous… (par exemple). Le deuxième je trouve « autour de » malheureux.

« À partir de quatre heures les
branches au dessus de nos têtes étaient si proches que le soleil par
endroit ne passait plus du tout. »
Je conseille une virgule après heures et une petite reformulation de la suite de la phrase, le par endroit la rend très compliquée.

« Le
silence était devenu pesant et les odeurs d'humus et de matières
organiques en décomposition se faisaient plus fortes, sans doute à
cause du soleil qui justement arrivait enfin au plus profond des bois
et faisait sécher les mares qui s'étaient formées lors des dernières
pluies. »
J’ai trouvé ça compliqué à comprendre, en fait c’est que l’odeur est forte parce que le Soleil arrive enfin (sous entendu, c’est rare). Tu utilises à mon goût un peu trop de « sans doute », « enfin », « justement »… je trouve que ça alourdis tes phrases sans apporter beaucoup.


« À cette endroit le talus de part et d'autre de … »
A cet endroit, …

« et donnait un aspect de
netteté à la route dont … »
Je comprends ce que tu veux dire, mais j’ai du mal à voir une route avec un aspect de netteté.

« alors que nous le doublions de l'autre côté »
C’est marrant « doublions » (un peu bizarre… ^^)

C’est mon goût, et visiblement pas du tout dans ton style, mais j’insiste (je ne demande pas une simplification totale, mais on peut peut-être trouver un compromis ? :p) exemple (poulix t’a donné sa version == je donne la mienne ^^) :
« Il y a de grandes chances en fait que nous ne l'ayons pas vu, s'il ne
nous avait pas apostrophé, alors que nous le doublions de l'autre côté
de la route. »
Devient dans ma tête (avec entre parenthèse une version qui colle plus à ton style je pense) :
« Nous aurions (aussi bien) pu passer notre chemin, sans même l’apercevoir, s’il ne nous avait pas apostrophé (alors que nous le doublions). »

Virgule après kakis ?

« Nous lança-t-il d'une voix minérale,
presque métallique, comme issue d'une autre réalité, alors que nous
étions à portée. »
Voix minérale, c’est beau !
Je trouve que « issue d’une autre réalité » insiste trop (et de manière « enfantine ») sur quelque chose qu’on a déjà compris : si la voix est minérale, elle est difficilement totalement terrienne…

« Mais de quoi parlez vous exactement ? Risquais-je alors. «
Pas de alors ?

« vers {ville1} »

J’aime Grand Sourire (je connais ça pour les prénoms aussi…)

« vous êtes là », « pour vous moquer ».


« L'inconnu s'était levé et tourné vers nous et nous prenait à partie en
levant haut l'index de la main droite. »
Trop de « et » je trouve.

« je la trouverais et nous vaincrons ». Ce personnage est limite flippant…

« s’était enfuit » sans t ? (ah celle là je la supprime pas, tu as vu ma chère comme j’ai bien appris ? j’avais même remarqué celles du dessus !! Si seulement j’arrivais à l’appliquer spontanément…)

« En un instant il avait disparu et nous doutions (même) de ce qui (il ?) venait de se passer. J'eus été seul j'aurais pu (beaucoup de verbe qui se suivent !) penser à une illumination. »
Difficile les temps ^^

Il y a répétition de courbe avec au dessus.

« Comme une délivrance que l'on n'aurait pas souhaité plus tard. »
Etrange manière de le dire mais innovante ! (un peu compliqué à cette heure)

« le ciel écarlate », « … »

« tandis que le patron », « qui tenait lieu de serveur ce soir là », …

« Trois plats du jours furent commandés. Le
tenancier s'en retourna et », « baissant la tête pour passer le seuil
d'une porte basse, disparu à l'arrière du bar pour nous préparer nos
tartines savoyardes. »
S’en retourna, on a un peu envie de savoir où vu toutes les précisions que tu donnes.
(ou je suis fatiguée)

« Le formidable vient plutôt des gens ici, insinua Thomas, un sourire
en coin à la bouche et repensant à notre étrange rencontre de
l'après-midi.\
--- Comment ça ? S'enquit le barman. »
Je sais que ça me gêne lorsque les incises des discours ont des majuscules comme c’était le cas beaucoup au début, et là je vois « ? S’enquit… » alors qu’au dessus tu met « ici, insinua ».

Du coup, quelque chose que j’ai évité de relever plus haut, « --- Le courrier. La diligence. Reprit notre interlocuteur, sans même
nous accorder un regard, les yeux perdus dans la futaie qui bordait la
route de chaque côté.»
Est-ce que c’est à cause de la mise en page bizarre qu’après diligence il y ait un point ? tu faisais un retour à la ligne avec repris ? sinon, j’aurais mis une virgule « diligence, reprit notre interlocuteur sans même nous accorder un regard. » et mit le reste à la ligne dans une deuxième phrase.

« Un type au look assez flou »
Etrange expression Grand Sourire

« Arf, c'est pas top de finir sa vie comme ça, sembla compatir
Christophe, ce qui ne lui ressemblait pas et était plus un signe
permettant de souligner l'ironie ou le cynisme de la situation. »
Je ferais Cristophe. A la ligne la suite.

« non sans avoir gueulé après un prénom féminin, sa femme sans
doute, afin de servir les nouveaux arrivants. »
Je trouve gueulé un peu fort vis-à-vis du reste.

« et prendre congé après nous
être enquéri de l'adresse du terrain de camping municipal. »
On ne prend pas vraiment congé d’un barman si ?
Vis-à-vis de ce que tu disais plus haut, j’ai cru qu’ils savaient déjà où se trouvait le camping…

« sortiT [de] par la petite »

« Il ne s'agissait donc pas de sa femme,
mais a priori de sa fille. » sans doute était-ce sa fille ? (plus simple)

« Elle était habillé de couleur sombre,
sobrement, d'une jupe légère sur des collants noirs épais surmontés
d'une chemise noire entrouverte qui laissait deviner un débardeur de
la même teinte. »
J’inverserais sobrement et « de couleur sombre »
Mais est-ce vraiment la peine de dire de couleur sombre si tu décris exactement la couleur (noir) des vêtements ?

« Le plus marquant chez elle et surtout dans cette
région, était ses cheveux blonds éclatants qu'elle portait longs et
détachés, formant comme un châle de lumière sur ses épaules. »
Pourquoi c’est marquant dans cette région (cultivation de l’esprit de Wen)

« Mais elle faisait la gueule. »
Beeeuh. Moi aussi ?


« Un voile passa dans les yeux de son père »
Etrangement dit… (ça passe pas devant les yeux d’habitude ?)

« lâcha dans un soupir indéfinissable, entre la colère
sourde et le renoncement, le reproche et la résignation du condamné, »
Indéfinissablement définit pourtant dans ta description…

« Il fait noir et quand on ne connaît pas le village, ce n'est pas
évident. »
Il fait noir, fait un peu « ils ont peur que le méchant loup vienne les manger »…


Ouf, le dernier paragraphe me fait respirer. Tu devrais essayer de faire des phrases de cette taille un peu plus souvent à mon goût ^^









J’aime bien, et le coup du trésor a piqué ma curiosité. Cependant comme je l’ai dit je trouve la lecture difficile à cause des phrases parfois longues et compliquées (je me fustige de dire ça parce que je sais que j’ai aussi ce problème). J’ai aussi trouvé … étrange. Disons, pas dommage mais … bref, le début est très rapide. Est-ce que tout cet extrait est un chapitre ou est-ce qu’il n’y aura pas de chapitre ? (as-tu une idée de combien tu veux faire de page à peu prés et de comment tu veux les séquencer ?). Je pense qu’il serait bien que tu découpes ce passage : La présentation/la rencontre/le bar. Ça donnerait un rythme d’accélération à ton récit (à mon avis) qui là, comme il est présenté, fait plutôt « j’ai eu un début difficile » (ce qui est très compréhensible d’expérience ==). Ce n’est qu’au début de la scène du bar qu’on (je) sen(s)t que tu prends tes aises et que tu laisses l’histoire aller par elle-même, avant, ça fait un peu « J’ai mon scénario je le suis » è.é
Cependant (je suis vilaine – si j’étais Dobby je me fer-à-repasserais les mains), le seul bémol de la scène du bar, c’est le discours oral que je trouve un peu forcé, au moins au début. Il manque de naturel et de spontanéité.
Je crois que j’ai tout dit… en tout cas j’ai hâte de savoir ce qu’il y a sur cette route, où mène la calèche et où est ce trésor ! > < Continue comme ça !

Par rapport à ce qu’a dit poulix sur les passés simples littéraires et le style oral/jeuns : je ne suis pas d’accord, moi j’aime le mélange des deux. Par contre, ce style n’apparaît qu’à partir du bar (donc du moment que j’apprécie le plus), ce serait sympa de le retrouver plus haut (si, hélas :p, tu choisis de tout littérariser, il faudra unifier le tout quand même !)