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Arbre

Le Temps des Rêves

Ouch Poulix quelle réponse !

En fait pour répondre à ta dernière question, je vais d'abord répondre en écho à la longueur de ta propre réponse. Mon texte comportait encore de nombreuses fautes allant de la faute de grammaire pathologique (les pluriels et moi... ça ne marchera jamais) à la stupide faute d'accord. Tout ceci est en fait directement lié au fait que je ne me relis jamais.

En fait pour moi le processus d'écriture passe par une période de rédaction compulsive où je vais me mettre à rédiger des pages et des pages (presque sans exagérer). Mais à ce moment là je ne peux pas me relire, car sinon je bloque : je me trouve trop mauvais et je supprime tout. Il me faut donc classiquement un certain temps avant que je ne revienne sur un texte et que je l'accepte tel qu'il est et que je puisse le corriger.

Sauf que là je vous l'ai balancé avant cette deuxième phase donc forcément il y a encore des fautes qui me font rougir (le participe passé au lieu de l'infinitif me rend malade Embarrassé

Mais donc merci pour ces nombreuses corrections : tu va me permettre de corriger tout ça sans prendre la peine de relire le fond ^^ Ce qui sera beaucoup plus agréable pour moi.

Concernant le style balourd, voui j'ai encore des progrès à faire (surtout dans les dialogue je te l'accorde), mais souvent par contre dans les descriptions le mélange des genres est une tentative d'effet de style pour insister sur différent aspect.

Enfin pour le {ville1} (et répondre définitivement à ta deuxième question) quand j'écris j'essaye de concilier les deux approches : j'envisage chaque roman comme un projet (déformation professionnelle). Du coup je connais à l'avance l'issu du roman : le nœud de l'intrigue principale, le but du bouquin, etc. Par contre tout ce qui est intrigue secondaire et déroulé j'improvise au fil de l'eau, ce qui peut conduire à des revirement de situation par rapport à ce que j'imaginais. En clair bien que l'histoire paraisse fixée, elle reste vivante tant que le point final n'est pas posé.

Ce projet là part donc sur l'envie de tester le genre autobiographique. D'où la première personne du singulier ou du pluriel. Mais évidemment il ne s'agit là que d'un départ qui se transformera au fil des chapitre en une fiction. L'intérêt provenant bien sûr du coup du flou perpétuel déclenché chez le lecteur « mais ça... il l'a vraiment vécu ou pas ? ». Et donc ville1 est simplement là pour me rappeler qu'il faut que je retrouve le nom de ce bled où on était passé à l'époque mais que j'ai oublié. Et je n'ai pas encore pris le temps de regarder sur une carte.

But be sure, as soon as we have some information, you will be the first informed =D