C'était il y a quelques années, justement au
beau milieu de cette Bourgogne, dont je ne garde pourtant qu'un pâle
souvenir.
Pour moi, le "justement" vient inutilement alourdir la phrase.
Je devais avoir juste ton âge et à cet époque là j'étais
encore plus porté sur les ordinateurs et la conception de site
internet que sur les paysages.
J'aime beaucoup l'idée de tutoyer le lecteur ou l'auditeur fictif. J'espère que tu referas ce genre d'incises dans ton roman. Ca lui donne une profondeur de champ très intéressante. Plus particulièrement, pour cette phrase là, je trouve la formulation maladroite. Peut-être à cause de "encore". A alléger si possible...
sans doute envahie de parisiens à la fin de la semaine
. --> "en fin de semaine" ne serait-il pas plus adapté (car plus "vérité générale"
.
Quelques détails toutefois, déjà, avaient retenu mon attention : le
sol n'était pas aussi plat que par chez nous et d'un village à l'autre
il n'était pas rare de devoir contourner de hautes collines, escalader
des côtes assez raides ou dévaler des pentes sur des routes à peine
suffisamment large pour qu'un tracteur puisse passer.
trop lourd selon moi
randonné sauvage --> randonnée
leur copine respective et nous étions parti bras dessus, bras dessous. --> leurs copines respectives + partis
cet équipé qui s'annonçait sans souci.--> équipée
économisant notre souffle comme ce détour nous prolongeait de quasiment le double de
kilomètres. --> formulation maladroite.
le soleil par
endroit ne passait plus du tout. Il projetait par
endroit des tâches
de lumière --> répétition
*le talus de part et d'autre de la chaussée avait été récemment gravillonnée --> é
Il y a de grandes chances en fait que nous ne l'ayons pas vu, s'il ne
nous avait pas apostrophé, alors que nous le doublions de l'autre côté
de la route.
--> je crois ne pas me tromper en disant qu'il y a un problème de concordance des temps. Pour simplifier, je dirais "S'il ne nous avait pas
apostrophés alors que nous le doublions de l'autre côté de la route, nous ne l'aurions pas vu"
Avec sa longue barbe broussailleuse, ses rides semblables
aux tourments des écorces des hêtres environnants et ses vêtements
kakis
--> j'aime beaucoup le début de la description. Du coup, je trouve que le "kaki" vient tout casser. un vert foncé ou autre serait plus "littéraire" à l'oreille.
il semblait incrusté dans son environnement, tel un troll des
bois qui aurait fait corps depuis longtemps avec sa forêt.
--> j'enlèverais le "depuis longtemps" qui alourdit inutilement la phrase (pour qu'il se soit incrusté, il faut bien que ça fasse longtemps
d'une voix minérale,
presque métallique, comme issue d'une autre réalité, alors que nous
étions à portée.\
--> je vois pourquoi tu dis "à portée" mais ça n'empêche que je trouve cette formulation étrange.
Risquais-je alors.
--> Risquai-je
Je vous maudit ! --> is
Ses yeux, profondément enfoncés
dans leur orbite et presque invisible brillaient --> ... orbites, presque invisibles, brillaient...
Je ne dirais rien --> ai
s'était enfuit --> enfui (demande à Wen pourquoi ^^, elle connaît très bien la règle ^^?)
La forêt que nous avions accueilli --> ie
Nous reprîmes la
route au plus vite, pressé --> és
D'une manière
presque irréel, la lisière apparu --> irréelle / apparut
que nous atteignîmes enfin {ville1}. Le --> j'imagine que cette incision entre crochés est due à latex... mais je suis curieuse : quelle ville ?
nous étions vannés, nous nous échouâmes dans la
première brasserie que nous vîmes.
--> ici, il y a un problème de style :
- les passé simple font très littéraire
- à l'inversé, "vanné" fait très oral.
... je pense qu'il faut te déterminer entre les deux.
un homme
dans la quarantaine mais aux cheveux déjà gris et à la bedaine
accordée à son teint rougeaud, ne laissant aucun doute quant à l'état
de son foie, nous gratifia d'un large signe de la main lorsque nous
entrâmes dans le café.
--> je n'aime pas le "dans la quarantaine"... je ne suis même pas sûre que ça se dise.
D'autre part, je trouve la phrase trop longue et lourde.
Le
tenancier s'en retourna et baissant la tête pour passer le seuil
d'une porte basse, disparu à l'arrière du bar pour nous préparer nos
tartines savoyardes.
--> une virgule avant "baissant"
--> disparut
--> pour nous préparer
--- Nous effectuons une petite boucle à pattes autour de Tonnerre pour
les vacance
--> même remarque que précédemment : trop fort contraste entre "effectuons" littéraire et "à patte" parlé. Là, je serais pour adopter franco le langage parlé.
--- Ah ces jeunes, tous des feignant hé hé. À votre âge on aurait
marché plus que ça.
--> ... tous des feignan
ts, héhé.
voyant qu'aucun de nous trois ne relevait
la pique et étions concentré sur nos assiettes.\
--> et que nous étions (sinon, pb de syntaxe)
on voulais cherché la route --> on voulait chercher (faudrait te relire ^^...)
--- Ah ben vous êtes tombé --> és
mon bar pour oublier... Mais
depuis quelques temps ça a vraiment commencé à dégénérer et j'ai été
obligé de lui interdire l'accès à mon bar
--> répétition de "bar"
Il se releva presque prestement --> le presque est étrange tant au niveau des sons qu'au niveau du sens.
après nous
être enquéri de l'adresse du terrain de camping municipal. --> nous être enquis
'une vingtaine d'année sorti de par la petite -->
--> années
--> sorti par la petit...
Elle était habillé de couleur sombre, --> ée
quatre chasseurs
précédemment entré --> és
Ce qui ne
cadrait pas très bien avec sa surprise feinte de nous voir suite à la
demande de son père. Elle avait dû nous remarquer depuis un moment,
mais devait penser que jouer la surprise cadrerait mieux
--> répétition de "cadrer"