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Arbre

Le Temps des Rêves

Je pars. Leurs massacres me dégoûtent. Et ce flingue que j'ai en main ne résout rien au problème. Je vois toujours ce gosse mort, ce cadavéreux innocent encré au plus profond de mon esprit, ce sang. Je ressens toujours cette nausée acide à chaque sortie, chaque attaque. Ils ne se rendent pas compte, ils n'acceptent pas, ils ne veulent pas comprendre. Tout était faux, une erreur, une intersection à une seule voie.

Je pars sans me retourner. La tourmente m'insupporte. Je pars oublier. La mort est passée.